10 octobre 2012
60 ans de votes parlementaires sur la construction européenne
Résumé en graphiques de 60 ans de votes parlementaires sur la construction européenne
09:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
20 octobre 2011
Pour l'honneur du Gaullisme - Contre-enquête sur un héritage
Publication ce jeudi 20 octobre de mon livre d'entretiens
avec l'ancien ministre gaulliste Jean Charbonnel
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10:52 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | | Imprimer | |
04 octobre 2011
Radioscopie du groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR)
Voici la liste des 31 sénateurs du nouveau groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR), issu d'un élargissement de l'Union centriste (UC):
Sénateur | Parti | Origine | |
Jean-Paul Amoudry | LNC | ARES | UC |
Jean Arthuis | AC | UC | |
Jean-Marie Bockel | LGM | ARES | RDSE |
Jean Boyer | LNC | ARES | UC |
Vincent Capo-Canellas | LNC | ARES | - |
Vincent Delahaye | PRAD | ARES | - |
Marcel Deneux | MODEM | UC | |
Yves Détraigne | AC | UC | |
Muguette Dini | AC | UC | |
Daniel Dubois | LNC | ARES | UC |
Jean-Léonce Dupont | LNC | ARES | UC |
Françoise Férat | AC | UC | |
Nathalie Goulet | DVD | UC | |
Jacqueline Gourault | MODEM | UC | |
Sylvie Goy-Chavent | PRAD | ARES | UMP app. |
Joël Guerriau | LNC | ARES | - |
Pierre Jarlier | PRAD+AC | ARES | UC |
Jean-Jacques Lasserre | MODEM | - | |
Valérie Létard | LNC | ARES | UC |
Hervé Marseille | LNC | ARES | - |
Hervé Maurey | LNC | ARES | UC |
Jean-Claude Merceron | AC | UC | |
Aymeri de Montesquiou | PRAD | ARES | RDSE |
Catherine Morin-Desailly | LNC | ARES | UC |
Christian Namy | PRAD | ARES | - |
Jean-Jacques Pignard | AC | UC | |
Yves Pozzo di Borgo | LNC | ARES | UC |
Gérard Roche | DVD | - | |
Henri Tandonnet | LNC app. | ARES | - |
Jean-Marie Vanlerenberghe | MODEM | UC | |
François Zocchetto | AC | UC |
Sénateur | Parti | ||
MoDem | 4 | ||
AC | 7 | ||
DVD | 2 | ||
LGM | ARES | 1 | 18 |
PRAD | 5 | ||
LNC | 12 |
Membres de l'ARES n'ayant pas adhéré au groupe UCR:
Sénateur | Parti | Groupe |
André Villiers (Yonne) | LNC | UMP ratt. |
Alain Chatillon (Haute-Garonne) | PRAD | UMP ratt. |
Sophie Joissains (Bouches-du-Rhône) | PRAD | UMP |
22:14 | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | | Imprimer | |
Les frêchistes sauvent le groupe RDSE
Plus ancien groupe parlementaire, créé en 1892 sous le nom de Gauhe démocratique, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) doit sa survie à l'adhésion des frêchistes (ex-PS) Christian Bourquin (président du conseil régional de Languedoc-Roussillon) et Alain Bertrand (soutenu par le PRG aux élections sénatoriales).
Le groupe était passé à 14 sénateurs, en dessous des 15 membres nécessaires à la constitution d'un groupe, en raison des départs d'Aymeri de Montesquiou (Parti radical) et de Jean-Marie Bockel (La Gauche Moderne) pour l'Union Centriste et Républicaine (UCR).
Sénateur | Parti | Tendance |
Nicolas ALFONSI | PRG | gauche |
Gilbert BARBIER | DVD | droite |
Jean-Michel BAYLET | PRG | gauche |
Alain BERTRAND | DVG | gauche |
Christian BOURQUIN | DVG | gauche |
Jean-Pierre CHEVÈNEMENT | MRC | gauche |
Yvon COLLIN | PRG | gauche |
Anne-Marie ESCOFFIER | PRG | gauche |
François FORTASSIN | PRG | gauche |
Françoise LABORDE | PRG | gauche |
Jacques MÉZARD | PRG | gauche |
Jean-Pierre PLANCADE | PRG | gauche |
Robert TROPÉANO | DVG | gauche |
Jean-Claude REQUIER | PRG | gauche |
Raymond VALL | PRG | gauche |
François VENDASI | PRG | gauche |
21:41 | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | | Imprimer | |
25 septembre 2011
Non, le Sénat n'était pas à droite depuis 1958!
Connaître sur le bout des doigts l'histoire politique est la base pour un journaliste politique. Il semble pourtant que certains de mes confrères l'aient oublié: tous ceux qui répètent à l'envie que "le Sénat est à droite depuis 1958".
Rappel: de 1959 à 1968 le président du Sénat est à gauche. Il s'agit de Gaston Monnerville, membre du Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste (PRRRS). Ce parti a ensuite dérivé au centre puis à droite (d'où la scission des radicaux de gauche), mais il était sans conteste à gauche dans les années soixante, comme le prouve sa participation à la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS).
Pour autant, le Sénat n'est alors pas à droite, puisque jusqu'en 1974 il existe un centre d'opposition. Lorsque Alain Poher est élu président du Sénat, en 1968, il appartient ainsi à ce centre d'opposition (le Centre Démocrate) et non pas à la majorité gaulliste; Alain Poher sera d'ailleurs l'adversaire de Georges Pompidou au second tour de l'élection présidentielle de 1969.
Donc, pour la culture politique des Français, merci de ne plus ouvrir le JT de TF1 en disant des âneries...
(note écrite d'un trait ce dimanche, mais sujet déjà évoqué en septembre 2008: "Le Sénat est-il vraiment à droite depuis 1958?")
20:38 | Lien permanent | Commentaires (16) | Facebook | | Imprimer | |
23 septembre 2011
Composition du Sénat sous la Ve République
Avant les élections sénatoriales de dimanche, rappel de la composition du Sénat depuis 1959:
Source: http://www.france-politique.fr/histoire-senat.htm
17:03 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | | Imprimer | |
08 avril 2011
Les questions auxquelles Jean-Louis Borloo ne répond pas
Comme prévu, Jean-Louis Borloo, président du Parti radical "valoisien", a annoncé jeudi, lors de l'émission "À vous de juger", sur France 2, qu'il quittait "évidemment" l'UMP afin de constituer une "alliance républicaine, écologiste et sociale". L'ancien ministre d'État ne faisait déjà plus partie de l'équipe dirigeante du parti majoritaire et ne siège à l'Assemblée nationale qu'en tant qu'apparenté au groupe UMP. Le Parti radical dans son ensemble décidera lors d'un congrès, les 14 et 15 mai prochains, de son maintien ou non au sein de l'UMP.
Mais plusieurs questions essentielles demeurent sans réponse.
1. Quel positionnement?
Jean-Louis Borloo est actuellement sur une ligne contradictoire:
- d'un côté, il se positionne à droite lorsqu'il parle d'organiser "l'aile sociale, l'aile humaniste" de la majorité de droite
- de l'autre, il se positionne au centre lorsqu'il parle d'incarner "une alternative au PS et une alternative à l'UMP"
Bref, le président du Parti radical devra choisir entre faire du Bayrou 2002 (un second choix à droite) ou du Bayrou 2007 (un autre choix ni de droite ni de gauche).
2. Quel financement?
Le Parti radical ne bénéficie pas directement du financement public, puisqu'il n'a pas en tant que tel présenté de candidats aux élections législatives de 2007.
En réalité, cela fait bien longtemps que les radicaux "valoisiens" ne sont pas partis au combat électoral sous leur propre étiquette. D'une part, aucun radical de droite n'a été candidat à l'élection présidentielle au suffrage universel direct: une candidature de Jean-Louis Borloo serait une première. D'autre part, le Parti radical participe à des superstructures successives depuis les législatives de 1967:
- Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS) en 1967 et 1968 (à gauche)
- Mouvement Réformateurs en 1973 (au centre)
- UDF de 1978 à 2002 puis UMP (à droite)
Ce constat vaut pour toutes les autres composantes éventuelles de cette "alliance républicaine, écologiste et sociale": aucune ne bénéficie directement du financement public. La seule solution consiste donc à se rattacher à un parti qui, lui, en bénéficie, comme c'est le cas actuellement du Nouveau Centre d'Hervé Morin avec le Fetia Api.
3 . Quelles troupes?
Nul ne sait combien de députés radicaux vont suivre Jean-Louis Borloo et quitter l'UMP. Pas plus de "cinq ou six députés" (sur vingt au total) m'affirmait, sous couvert d'anonymat, l'un d'eux dans un article publié jeudi dans La Croix.
Un subterfuge consisterait à laisser volontairement planer le flou. Soit, à l'exemple de République Solidaire de Dominique de Villepin, en autorisant la double appartenance (mais cela constituerait une violation des statuts de l'UMP). Soit en décidant que le Parti radical quitte l'UMP mais que ses députés restent membres du groupe parlementaire UMP (la logique voudrait toutefois qu'au moins ils s'y apparentent comme Jean-Louis Borloo). Quoi qu'il en soit, les députés, attentifs aux investitures et soutiens pour les législatives, constituent toujours le maillon faible des partis politiques (Jean-Louis Borloo pourrait sonder François Bayrou à ce sujet!).
*
**
Alliance Républicaine
Cette dénomination a déjà été utilisée par le passé:
- Alliance Républicaine Démocratique (ARD): principal parti libéral sous la IIIe République (avec Armand Fallières, Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Louis Barthou, André Tardieu, Georges Leygues, Pierre-Étienne Flandin, Paul Reynaud, Albert Lebrun...)
- Alliance Républicaine pour les Libertés et le Progrès (ARLP): créée en janvier 1966 par Jean-Louis Tixier-Vignancour à partir des Comités Tixier-Vignancour de la présidentielle de 1965.
- Alliance Républicaine Indépendante et Libérale (ARIL): scission en 1971 de l'ARLP.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | | Imprimer | |
18 mars 2011
Élections cantonales 2011
Les liens essentiels pour suivre les élections cantonales:
- Cartes des résultats en direct et nuance politique des conseillers généraux non renouvelables [la-Croix.com]
- Candidats et résultas officiels [interieur.gouv.fr]
-
Liste et nuance politique des présidents sortants des conseils généraux [France-politique.fr]
-
Nuance politique des conseillers généraux renouvelables [FranceElectorale.com]
- Historique des élections cantonales depuis 1976 [iPolitique.fr]
- Typologie politique des départements [iPolitique.fr]
- Enjeux des élections cantonales [la-Croix.com]
-
Participation et abstention aux élections depuis 1958 [France-politique.fr]
-
Mode de scrutin aux élections cantonales [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 2008 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 2004 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 2001 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1998 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1994 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1992 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1988 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1985 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1982 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1979 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1976 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1973 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1970 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1967 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1964 [France-politique.fr]
-
Résultats des élections cantonales 1961 [France-politique.fr]
- Assemblée des départements de France (ADF)
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
14 mars 2011
Typologie politique des départements
J'ignore (à l'image de Monsieur Jourdain) si c'est ou non du "datajournalisme", mais voici appliqué aux présidences de conseils généraux le travail de typologie politique que j'avais déjà réalisé en 2007 pour les circonscriptions législatives.
Pour ce travail, j'ai utilisé mon fichier de l'ensemble des présidents de conseils généraux depuis 1961 (données que j'ai renoncé à mettre en ligne sur mon site france-politique.fr en raison du ras le bol du pillage par Wikipédia). Je n'ai toutefois retenu que les élections cantonales depuis 1976, c'est-à-dire depuis la bipolarisation de la vie politique française.
(données calculées par mes soins)
Ce tableau montre que 31 conseils généraux ont un président de droite depuis 1976 contre 18 de gauche.
À noter que sur les 8 conseils généraux de gauche depuis 2008, 6 étaient à droite depuis 1976; et que sur les dix conseils généraux de gauche depuis 2004, 6 également étaient à droite depuis 1976. Ce qui signifie que la progression de la gauche s'effectue aussi dans d'anciens bastions de droite.
Rappels:
(données calculées par mes soins)
21:59 | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | | Imprimer | |
03 mars 2011
Historique des élections cantonales
Historique des élections cantonales depuis 1976
1) 1976-1979: recul de la majorité de droite
2) 1982-1985: recul de la majorité de gauche
3) 1988: status quo droite-gauche
4) 1992: recul de la majorité de gauche
5) Depuis 1994: recul de la droite
(lire Des élections cantonales délicates pour la majorité de droite, La Croix, 21/02/2011)
Pour aller plus loin:
10:30 | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook | | Imprimer | |