Composition du Sénat sous la Ve République (23 septembre 2011)
Avant les élections sénatoriales de dimanche, rappel de la composition du Sénat depuis 1959:
Source: http://www.france-politique.fr/histoire-senat.htm
17:03 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
Bonjour, à propos de politique, j'ai créé il y a peu un site : http://www.ratiopol.fr. Gratuit et sans publicité il a pour objectif d'influer sur les politiques de nos dirigeants. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et critiques constructives.
Écrit par : Bretwa | 23 septembre 2011
Mieux que Lepetit et Président, Laurent de Boissieu, roi des camemberts...
Super boulot, encore une fois.
Écrit par : Alex | 23 septembre 2011
Au lieu de faire des calembours stupides, d'ailleurs, il me vient une remarque: n'assiste-t-on pas à une bipolarisation de plus en plus marquée au Sénat, comme à l'Assemblée?
Les groupes minoritaires, ou charnières, semblent diminuer comme peau de chagrin au fil du temps?
Cette évolution a-t-elle été étudiée?
Écrit par : Alex | 23 septembre 2011
Oui, c'est ce que je me disais : la bipolarisation au Sénat a bien eu lieu, mais avec plus d'une décennie de décalage par rapport à l'AN. En revanche, la métamorphose de la droite s'est faite au même moment.
Écrit par : Brath-z | 23 septembre 2011
Merci Alex! :)
Écrit par : Laurent de Boissieu | 25 septembre 2011
Oui, le Sénat s'est en effet fortement bipolarisé:
- montée en puissance du groupe socialiste
- montée en puissance du groupe RPR puis création de l'UMP
Cela mériterait en effet une étude...
Écrit par : Laurent de Boissieu | 25 septembre 2011
J'ai l'impression que l'accélération de la bipolarisation du Sénat est concomitante avec l'introduction du scrutin proportionnel qui semble avoir eu là un effet réducteur des diversités politiques; alors qu'il aurait l'effet inverse à l'Assemblée Nationale. Il y a des paradoxes...
Mais le principal effet de cette bipolarisation, on l'a vu depuis 2007 en particulier, est d'estomper (pour ne pas dire plus) la spécificité institutionnelle du Sénat qui, emporté par la logique majoritaire, n'a pas été en meusre de résister aux décisions et pulsions jacobines du pouvoir sarkpzyste. Je pense que ce même inconvénient se répétera si la gauche prend le Sénat selon la logique arithmétique (qui est très serrée), car on y fera de la politique, et non pas de la réflexion sur les territoires. Cela ne pourra que conduire à s'interroger sur la légitimité du Sénat.
Écrit par : Hervé Torchet | 26 septembre 2011