Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 octobre 2011

Hollande 39% // Sarkozy 24% // Le Pen 14%

Sondage élection présidentielle 2012:

LH2-2011-10-21.gif

 

Premier tour

Nathalie
Arthaud
LO 0,5 Extrême gauche
0,5%
 
Philippe
Poutou
NPA 0%
Jean-Luc
Mélenchon
PG+PCF 6,5% Gauche
50,5%
François
Hollande
PS+PRG 39% Pensée dominante
78,5%
Eva
Joly
EELV 5%
Corinne
Lepage
CAP21 0% Centre
8,5%
François
Bayrou
MoDem 8,5%
Dominique
de Villepin
RS 1,5% Majorité Présidentielle
26%
Droite
26,5%
Hervé
Morin
LNC 0,5%
Nicolas
Sarkozy
UMP 24%
Christine
Boutin
PCD 0%
Nicolas
Dupont-Aignan
DLR 0,5%  
Marine
Le Pen
FN 14% Extrême droite
14%

 

Second tour
François Hollande 60%
Nicolas Sarkozy 40%

 

Sondage LH2 réalisé pour Yahoo! les 21 et 22 octobre auprès d'un échantillon de 953 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

20 octobre 2011

Pour l'honneur du Gaullisme - Contre-enquête sur un héritage

Publication ce jeudi 20 octobre de mon livre d'entretiens

avec l'ancien ministre gaulliste Jean Charbonnel

Pour l'honneur du Gaullisme - Contre-enquête sur un héritage

 Achetez-le, commandez-le... lisez-le!
Amazon.fr

Hollande 39% // Sarkozy 23% // Le Pen 19%

Sondage élection présidentielle 2012:

Nathalie
Arthaud
LO 2% Extrême gauche
2%
 
Philippe
Poutou
NPA 0%
Jean-Luc
Mélenchon
PG+PCF 6% Gauche
49%
François
Hollande
PS+PRG 39% Pensée dominante
73%
Eva
Joly
EELV 4%
Corinne
Lepage
CAP21 - Centre
7%
François
Bayrou
MoDem 7%
Dominique
de Villepin
RS - Majorité Présidentielle
23%
Droite
23%
Hervé
Morin
LNC -
Nicolas
Sarkozy
UMP 23%
Christine
Boutin
PCD -
Nicolas
Dupont-Aignan
DLR -  
Marine
Le Pen
FN 19% Extrême droite
19%

Sondage BVA réalisé pour RTL/Orange et 60 titres de la Presse régionale et départementale les 17 et 18 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 950 personnes âgées de 18 ans et plus, dont 753 inscrites sur les listes électorales en France. Méthode des quotas.

 

BVA-2011-10-17.gif


Second tour
François Hollande 64%
Nicolas Sarkozy 36%

 

BVA-2011-10-reports.gif

19 octobre 2011

Marine Le Pen: la rechute antirépublicaine

Au coeur de la problématique de la dédiabolisation (ou pas) du FN se trouve la question de sa conception de la nationalité française.

Depuis plusieurs mois, tournant le dos au discours frontiste sur les "Français de souche", Marine Le Pen tente ainsi de démontrer qu'elle s'en tient à la distinction républicaine et juridique entre Français et étrangers, et qu'elle ne trie donc plus les "vrais" des "faux" Français. Martelant pas exemple que "la préférence nationale ce n'est pas la préférence raciale". Ce qui est bien entendu exact, puisque la nationalité française n'est pas fondée sur une race supposée ou sur une couleur de peau.

Patatras: la fille de Jean-Marie Le Pen vient de faire une rechute.

Au sujet de son opposition à la binationalité, la présidente du FN a en effet déclaré la phrase suivante sur le site 2012etvous:

"Je pense que l'Europe est une civilisation. Je lutte beaucoup contre l'Union européenne mais nous sommes des Européens et peut-être on pourrait faire une exception pour la binationalité entre pays européens"

Il s'agit en apparence d'une ouverture "européenne" au sein du nationalisme de Marine Le Pen. Mais il s'agit en réalité d'un retour à une conception identitaire et extra-politique de l'appartenance nationale, puisqu'elle ne parle pas des ressortissants des États membres de l'Union européenne, juridiquement liés par une "citoyenneté européenne", mais "des Européens" rattachés à une "civilisation" européenne (avec quel fondement identitaire? la géographie? la religion chrétienne? le "type européen" au sens de "caucasien" ou "blanc de peau"?).

Après avoir affiché le ralliement à sa candidature de gaullistes et de républicains de gauche, faut-il y voir l'influence persistante dans son entourage de conseillers issus de la "nouvelle droite" ethno-différentialiste et européiste?

 

[Ajout 22/10: je vous invite à lire la note suivante, publiée trois jours après la mienne et qui va dans le même sens: http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/10/22/marine...]

Hollande 35% // Sarkozy 25% // Le Pen 16%

Sondage élection présidentielle 2012:

Nathalie
Arthaud
LO 1% Extrême gauche
1,5%
 
Philippe
Poutou
NPA 0,5%
Jean-Luc
Mélenchon
PG+PCF 5% Gauche
43%
François
Hollande
PS+PRG 35% Pensée dominante
77%
Eva
Joly
EELV 3%
Corinne
Lepage
CAP21 0,5% Centre
9,5%
François
Bayrou
MoDem 9%
Dominique
de Villepin
RS 2% Majorité Présidentielle
29,5%
Droite
30%
Hervé
Morin
LNC 1%
Nicolas
Sarkozy
UMP 25%
Christine
Boutin
PCD 1,5%
Nicolas
Dupont-Aignan
DLR 0,5%  
Marine
Le Pen
FN 16% Extrême droite
16%

Sondage CSA réalisé pour BFM-TV/RMC/20-Minutes le 17 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus, dont 859 inscrites sur les listes électorales en France. Méthode des quotas.

CSA-2011-10-17.gif

 

Second tour
François Hollande 62%
Nicolas Sarkozy 38%

13 octobre 2011

Radioscopie des "Humanistes de l'UMP"

Ce mercredi a été lancé un "nouveau courant politique au sein de l'UMP": "Les Humanistes de l'UMP". Le but est notamment de peser face à "La Droite populaire" (même si six députés participent aux deux sensibilités).

 

Qui?

Cette nouvelle sensibilité compte 109 membres fondateurs:

- 5 ministres

- 82 députés

- 14 sénateurs

- 8 parlementaires européens

 

"Les Humanistes de l'UMP" sont issus de l'association et de l'élargissement de deux sensibilités:

- "République et Humanisme" (RH), créé en juin 2011 par Jean Leonetti

- le "Groupe des Européens" (EURO), créé en octobre 2007 par Marc Laffineur

La continuité n'est pas parfaite entre ces deux sensibilités et les "Humanistes de l'UMP":

- 2 membres (sur 50) de "République et Humanisme" n'y ont pas adhéré

- 17 membres (sur 61) du "Groupe des Européens" n'y ont pas adhéré

Même s'il n'est pas revendiqué, le club Dialogue & Initiative mérite d'être mentionné parmi les réseaux à l'origine de la nouvelle sensibilité. Il est en effet représenté par une cinquantaine de membres, dont Jean-Pierre Raffarin (président), Marc Laffineur (premier vice-président délégué), Dominique Bussereau (secrétaire général), Daniel Fasquelle et Valérie Rosso-Debord (secrétaires généraux adjoints), Bernard Deflesselles (trésorier), etc.

 

 

Une UDF dans l'UMP?

"C'est une reconstitution de ligue dissoute... c'est l'UDF, non?", a ironisé un des fondateurs de "La Droite populaire", l'ex-RPR Lionnel Luca.

Qu'en est-il?

Les membres des "Humanistes de l'UMP" sont, certes, issus à parts égales de toutes les composantes fondatrices de l'UMP, mais les ex-UDF au sens large (c'est-à-dire y compris les ex-DL jusqu'en 1998) sont surreprésentés:

 

  "Les Humanistes"
AN
groupe UMP
AN
ex-UDF 29% 57% 16% 32%
ex-DL 28% 16%
ex-RPR 28% 53%
autres 15% 15%

 

Deux sensibilités ambitionnaient déjà de représenter, sur une base davantage homogène idéologiquement, les anciennes composantes de l'UDF élargies aux ex-RPR en réalité sur la même ligne: "Les Réformateurs" pour les plus libéraux et "Les centristes de l'UMP" pour les plus sociaux (démocrates-chrétiens, radicaux, gaullistes). Dans les deux cas, les "Humanistes de l'UMP" ne font pas le plein:

 

 

"Humanistes de l'UMP"
oui non
"Les Réformateurs" 37% 63%
"Les Centristes de l'UMP" 47% 53%

 

 

Quid des radicaux?

L'autre enjeu pour Jean Leonetti est de maintenir au sein de l'UMP les radicaux, qui devront choisir au 31 décembre 2011 entre leur appartenance au Parti radical ou à l'UMP. L'opération est pour l'instant à moitié réussie:

 

 

élus radicaux "Humanistes de l'UMP"
oui non
AN 19 11 8
Sénat 7 2 5
PE 3 2 1
  29 15 14

 

11 octobre 2011

Nicolas Sarkozy, "pris en otage" par l'UMP?

Au petit déjeuner de la majorité, ce mardi, Nicolas Sarkozy a expliqué que la Ve République gaulliste, c'est "une élection à deux tours, pas à quatre tours". Comprenez: les deux tours de la primaire puis les deux tours de la présidentielle. Pire, selon le président de la République: le candidat à la présidentielle désigné par une primaire se trouverait "pris en otage par son parti".

 

Question: qui est davantage "pris en otage par son parti"?

- un candidat, comme ce sera le cas de celui du PS et du PRG, désigné par une primaire ouverte à tous les citoyens?

- un candidat, comme prévu par les statuts de l'UMP, désigné par une primaire fermée, c'est-à-dire réservée aux seuls adhérents d'un parti politique?

 

C'est çui qui'l'dit qui y est?

08 octobre 2011

Journaliste politique: aller voter ou ne pas aller voter à la primaire PS-PRG?

Une consœur m'a appelé la semaine dernière dans le cadre d'un article sur les journalistes politiques et la primaire PS-PRG: aller voter ou ne pas aller voter?

Je n'ai pas souhaité lui répondre. Pour une raison toute simple: si je vais voter ou si je ne vais pas voter, c'est une décision de citoyen, pas une décision de journaliste. Bref, cela n'a absolument pas à figurer dans un article sur la primaire ...et les journalistes politiques.

Ceci dit, je comprends mes confrères médiatiques qui ne veulent pas aller voter, et je trouve à ce propos la réponse à Rue89 d'Edwy Plenel très pertinente et intelligente:

"Je suis le porte-drapeau de Mediapart, de ses journalistes et de ses lecteur multiples: socialistes, écolos ou gaullistes sociaux. Le site est lu par toutes les nuances de l'opposition. Comme je représente cette collectivité et que je ne souhaite pas l'engager par ma présence, je ne voterai pas. Les journalistes de Mediapart, eux, sont libres de faire ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de consigne."

N'étant pas un journaliste médiatique et ne couvrant pas la gauche (la problématique serait différente pour moi s'il s'agissait d'une primaire à droite ou au centre, avec potentiellement des militants qui m'identifieraient), je peux donc tranquillou décider en mon âme et conscience de citoyen d'aller voter ou de ne pas aller voter (mon choix est d'ailleurs fait).

 

Quoi qu'il en soit, je me permets de reprendre ci-dessous trois remarques que j'avais postées en commentaire du blog de David Desgouilles, qui m'avait amicalement interpellé dans une de ses notes:

1) L'engagement à signer pour voter à la primaire n'est pas "je suis de gauche" mais "je me reconnais dans les valeurs de la gauche et de la République" – notons au passage que cela signifie qu'on pourrait, dans l'esprit du PS et du PRG, se reconnaître dans les valeurs de la gauche mais pas dans celles de la République, bref que les valeurs de la République ne seraient donc pas par définition contenues dans celles de la gauche.

2) On ne sait pas trop quel est le lien entre "les valeurs" et "le projet": ce projet n'est-il que la déclinaison de ces valeurs ou est-ce en sus? Quoi qu'il en soit, je connais peu de militants non de gauche – c'est-à-dire du centre ou de droite – qui ne se reconnaîtraient pas dans "le projet d'une société de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire". Après, tout dépend il est vrai de la définition que l'on donne à ces mots, de la hiérarchisation que l'on établit entre eux et des moyens que l'on privilégie pour les réaliser. Impossible toutefois pour le PS et le PRG de rentrer dans ces détails, car certains candidats à la primaire défendent des options inconciliables.

3) Le PS précise de toute façon que signer la charte d'adhésion aux valeurs de la gauche n'oblige pas de voter pour le candidat désigné puisque "dans le secret de l'isoloir, le vote est bien sûr libre": "Si vous avez voté à la primaire, cela ne vous contraint en aucune manière".

04 octobre 2011

Radioscopie du groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR)

Voici la liste des 31 sénateurs du nouveau groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR), issu d'un élargissement de l'Union centriste (UC):

Sénateur Parti Origine
Jean-Paul Amoudry LNC ARES UC
Jean Arthuis AC   UC
Jean-Marie Bockel LGM ARES RDSE
Jean Boyer LNC ARES UC
Vincent Capo-Canellas LNC ARES -
Vincent Delahaye PRAD ARES -
Marcel Deneux MODEM   UC
Yves Détraigne AC   UC
Muguette Dini AC   UC
Daniel Dubois LNC ARES UC
Jean-Léonce Dupont LNC ARES UC
Françoise Férat AC   UC
Nathalie Goulet DVD   UC
Jacqueline Gourault MODEM   UC
Sylvie Goy-Chavent PRAD ARES UMP app.
Joël Guerriau LNC ARES -
Pierre Jarlier PRAD+AC ARES UC
Jean-Jacques Lasserre MODEM   -
Valérie Létard LNC ARES UC
Hervé Marseille LNC ARES -
Hervé Maurey LNC ARES UC
Jean-Claude Merceron AC   UC
Aymeri de Montesquiou PRAD ARES RDSE
Catherine Morin-Desailly LNC ARES UC
Christian Namy PRAD ARES -
Jean-Jacques Pignard AC   UC
Yves Pozzo di Borgo LNC ARES UC
Gérard Roche DVD   -
Henri Tandonnet LNC app. ARES -
Jean-Marie Vanlerenberghe MODEM   UC
François Zocchetto AC   UC

 

Sénateur Parti
MoDem 4  
AC 7  
DVD 2  
LGM ARES 1 18
PRAD 5
LNC 12

 

Membres de l'ARES n'ayant pas adhéré au groupe UCR:

Sénateur Parti Groupe
André Villiers (Yonne) LNC UMP ratt.
Alain Chatillon (Haute-Garonne) PRAD UMP ratt.
Sophie Joissains (Bouches-du-Rhône) PRAD UMP

Les frêchistes sauvent le groupe RDSE

RDSE.png

Plus ancien groupe parlementaire, créé en 1892 sous le nom de Gauhe démocratique, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) doit sa survie à l'adhésion des frêchistes (ex-PS) Christian Bourquin (président du conseil régional de Languedoc-Roussillon) et Alain Bertrand (soutenu par le PRG aux élections sénatoriales).

Le groupe était passé à 14 sénateurs, en dessous des 15 membres nécessaires à la constitution d'un groupe, en raison des départs d'Aymeri de Montesquiou (Parti radical) et de Jean-Marie Bockel (La Gauche Moderne) pour l'Union Centriste et Républicaine (UCR).

 

Sénateur Parti Tendance
Nicolas ALFONSI PRG gauche
Gilbert BARBIER DVD droite
Jean-Michel BAYLET PRG gauche
Alain BERTRAND DVG gauche
Christian BOURQUIN DVG gauche
Jean-Pierre CHEVÈNEMENT MRC gauche
Yvon COLLIN PRG gauche
Anne-Marie ESCOFFIER PRG gauche
François FORTASSIN PRG gauche
Françoise LABORDE PRG gauche
Jacques MÉZARD PRG gauche
Jean-Pierre PLANCADE PRG gauche
Robert TROPÉANO DVG gauche
Jean-Claude REQUIER PRG gauche
Raymond VALL PRG gauche
François VENDASI PRG gauche