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02 février 2009

Journal des élections européennes (3)

Le Journal des élections européennes

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Calendrier :

- 2 février : lancement de la procédure d'investiture des candidats du PS aux élections européennes

- 3 février : bureau politique du Nouveau Centre sur les élections européennes

- 5 février : présentation officielle des têtes de listes de Debout la République aux élections européennes

- 7 février : conseil national du MoDem, investiture pour les élections européennes

- 8 février : conférence nationale du MoDem, présentation officielle des têtes de listes

- 10 février : présentation officielle des têtes de listes de Debout la République aux élections européennes

- 28 février : conseil national du PS, adoption des listes aux élections européennes

- 7 mars : conseil national puis convention nationale du Nouveau Centre sur les élections européennes

- 12 mars : vote des adhérents du PS sur les listes

- 21 mars : convention nationale du PS, présentation officielle des listes

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Le FN poursuit au compte gouttes ses investitures pour les élections européennes :

- Île-de-France : Jean-Michel Dubois (annonce le 29/01/2009)
- Sud-Est : Jean-Marie Le Pen (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant
- Nord-Ouest : Marine Le Pen (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant (circonscription Île-de-France) - dissidence du parlementaire européen sortant Carl Lang
- Sud-Ouest : Louis Aliot (annonce le 31/10/2008) - dissidence du parlementaire européen sortant Jean-Claude Martinez
- Ouest : -
- Est : Bruno Gollnisch (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant
- Massif central-Centre : -
- Outre-Mer : -

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Le Forum des Républicains Sociaux, créé par Christine Boutin et associé à l'UMP, a présenté, samedi, lors d'une convention nationale, ses candidats à la candidature sur les listes UMP :

- Île-de-France : Xavier Lemoine (maire de Montfermeil, Seine-Saint-Denis)
- Sud-Est : Ines de Lavernée (conseillère municipale de Lyon)
- Nord-Ouest : Bertrand de Kermel (président du Comité Pauvreté et Politique)
- Sud-Ouest : Muriel Boulmier
- Ouest : Marie de Blic (site) et Vincent You (vice-président du FRS et chef de cabinet de Christine Boutin au ministère du Logement)
- Est : Alphonse Schwein (11e vice-président du conseil général de la Marne, maire de Vaudesincourt, député suppléant de Jean-Claude Thomas)
- Massif central-Centre : Marie de Nicolay (maire de Saint-Caprais, Allier)
- Outre-Mer : -

Christine Boutin a affirmé "vouloir qu'au moins cinq sur ces huit candidats soient retenus au final sur les listes UMP, dont deux en position éligible".

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28 janvier 2009

Journal des élections européennes (2)

Le Journal des élections européennes

 

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Extrait du compte-rendu du Conseil des ministres du 28/01/2008 :

 

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a présenté une communication sur les dates de l'élection des représentants de la France au Parlement européen.

Ces dates sont fixées en fonction d'une période commune retenue par le Conseil de l'Union Européenne pour l'ensemble des États membres.

Le scrutin se déroulera donc le samedi 6 juin en Polynésie Française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et dans les départements des Antilles et de la Guyane et le dimanche 7 juin dans le reste du territoire national.

Le décret de convocation des électeurs ainsi que celui fixant le nombre de sièges à pourvoir et le nombre de candidats par circonscription électorale en fonction des derniers chiffres du recensement seront publiés, conformément aux dispositions des articles 4 et 20 de la loi du 7 juillet 1977, au plus tard le 1er mai prochain.

Au regard des données démographiques du dernier recensement général effectué par l'INSEE et en application du Traité de Nice, le nombre de sièges par circonscription s'établira ainsi :
Nord-Ouest : 10
Ouest : 9
Est : 9
Sud-Ouest : 10
Sud-Est : 13
Massif central-Centre : 5
Île-de-France : 13
Outre-Mer : 3

 

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Bilan par circonscription (- 6 sièges) :

Île-de-France : 13 (- 1)
Sud-Est : 13 (=)
Nord-Ouest : 10 (- 2)
Sud-Ouest : 10 (=)
Ouest : 9 (- 1)
Est : 9 (- 1)
Massif central-Centre : 5 (- 1)
Outre-Mer : 3 (=)

Répartition des sièges au Parlement Européen par État membre

Les circonscriptions européennes

 

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Désignation des chefs de file du Nouveau Centre :

 

Île-de-France : Jean-Marie Cavada (sortant, non-membre du Nouveau Centre)
Sud-Est : Mireille Benedetti, Dominique Puthod
Nord-Ouest : Brigitte Fouré (sortante), François Decoster
Sud-Ouest : Damien Abad, Patrice Drevet
Ouest : Michel Hunault, Brigitte Angibaud
Est : Marc Sebeyran, Marc Frot
Massif central-Centre : Florent Montillot, Manon Fouquet
Outre-Mer : Pascal Vittori, Philip Schyle, Cyrille Hamilcaro, Patrick Gob

Le bureau politique du Nouveau Centre "validera" les listes complètes le 3 février. Mais le parti de centre droit négocie parallèlement avec l'UMP pour obtenir "trois places éligibles" sur des listes d'union de la majorité (UMP-Nouveau Centre-Gauche Moderne).

 

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27 janvier 2009

Journal des élections européennes (1)

Le Journal des élections européennes

 

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Extrême gauche : dans un sondage non publié réalisé du 22 au 23 janvier par l'Ifop pour le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, une liste d'union de l'extrême gauche atteint 14,5% des intentions de vote, derrière l'UMP (25,5%) et le PS (22,5%), mais juste devant le MoDem (14%).

Dans un sondage également non publié réalisé par le même institut les 8 et 9 janvier, le Nouveau Parti Anticapitaliste-NPA d'Olivier Besancenot obtenait 10%, le front "noniste" PCF-Parti de Gauche 5,5% et Lutte Ouvrière 3,5%. Dans cette hypothèse, le PS obtenait 19,5% (l'UMP 25,5% et le MoDem 14,5%).

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"J'exclus absolument d'être candidate si je ne suis pas tête de liste", a déclaré à l'AFP Margie Sudre, présidente de la délégation des parlementaires européens UMP. Nicolas Sarkozy pousse en effet la candidature de Marie-Luce Penchard, sa conseillère technique chargée de l'outre-mer (par ailleurs fille de Lucette Michaux-Chevry), promue conseillère politique de l'UMP lors de son dernier conseil national. Ce qui relèguerait la chiraquienne Margie Sudre à la troisième place, inéligible, derrière Maurice Ponga (parité oblige). La criconscription d'outre-mer est la seule pour laquelle l'UMP n'a pas, pour l'instant, investi de tête de liste.

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"Environ 300 000 Français" vivant hors de l'Union Européenne risquent de ne pas pouvoir voter aux élections européennes, selon les sénateurs socialistes Monique Cerisier-ben Guiga, Claudine Lepage et Richard Yung. La régionalisation du scrutin européen a en effet supprimé, depuis 2003, la possibilité pour les Français de l'étranger de voter dans les consulats aux élections européennes. Les Français établis hors de France peuvent toutefois demander leur inscription sur la liste électorale d'une commune et voter par procuration.

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26 janvier 2009

Nicolas Sarkozy lance la campagne de l'UMP pour les élections européennes

umpopulaire.jpgAlors que Xavier Bertrand a été désigné secrétaire général de l'UMP, c’est le chef de l'État qui a prononcé le discours de clôture de son conseil national

 

Samedi, l'UMP s'est dotée d'un nouveau secrétaire général, Xavier Bertrand, déjà en poste par intérim, et de ses têtes de liste pour les élections européennes. Sur le papier, le parti majoritaire est donc en ordre de bataille pour les élections européennes du 7 juin. La réalité est toutefois plus complexe.

Parité oblige, l'UMP s'était fixé comme objectif de dévoiler ses choix sous forme de tandems hommes-femmes. Ce qui n'a finalement pu être réalisé que dans la moitié des circonscriptions, tandis que pour l'outre-mer le parti n'a toujours pas officiellement tranché, pour la tête de liste, entre Marie-Luce Penchard (conseillère technique de Nicolas Sarkozy chargée de l'outre-mer) et Margie Sudre (parlementaire européenne sortante).

Le cas épineux de l'Île-de-France a, en revanche, été réglé. Venu clôturer le conseil national, Nicolas Sarkozy a alors pu qualifier de "plus formidable tandem complémentaire que la vie politique française ait connu depuis longtemps" le ticket formé par les deux ministres Michel Barnier et Rachida Dati. Sans s'empêcher de décocher une pique à la secrétaire d'État Rama Yade qui, elle, a refusé la tête de liste dans cette même circonscription. "Une famille politique est faite de gens qui aiment le combat, qui aiment convaincre et prendre des risques, a-t-il martelé. J'ai plus de respect, d'amitié, de reconnaissance pour ceux qui conduiront le combat que pour ceux qui suivent le combat que font les autres. Quand il faut gagner, on n'a pas besoin de suiveurs, on a besoin de gagneurs."

"La vie d'un gouvernement, c'est fait de départs et de retours, a-t-il poursuivi. Il m'est arrivé de partir dans des conditions moins amicales que celles qui vous sont réservées." De fait, l'idée d'un retour de Rachida Dati au gouvernement avant la fin du quinquennat était déjà évoquée en aparté, la semaine dernière, par un proche du président de la République. C'est sans doute ce qui a pu convaincre la maire du VIIe arrondissement de Paris d'accepter de quitter son ministère pour le Parlement européen. Lorsqu'elle était sa conseillère ministérielle, elle a effectivement, explique un ministre, "inlassablement entendu Nicolas Sarkozy développer la théorie selon laquelle il faut rester au gouvernement pour ne pas tomber dans l'anonymat".

Autre sujet à l'ordre du jour du conseil national de l'UMP, le renouvellement de sa direction, où seules trois personnalités de l'équipe de Patrick Devedjian restent en place : Nathalie Kosciusko-Morizet (secrétaire générale adjointe), Frédéric Lefebvre (porte-parole, avec Dominique Paillé comme adjoint) et Jean-Pierre Raffarin (premier vice-président du conseil national). L'arrivée la plus spectaculaire est celle, à l'un des quatre postes de secrétaire général adjoint, d'Éric Besson (ex-PS), chouchouté dans leurs discours respectifs par François Fillon et Nicolas Sarkozy.

Une arrivée qui a fait grincer quelques dents chez les plus libéraux de l'UMP. Ces derniers sont représentés dans la nouvelle direction par un secrétaire général adjoint (Axel Poniatowski) et trois conseillers politiques sur seize. L'aile centriste de l'UMP est, quant à elle, incarnée par un secrétaire général adjoint (Marc-Philippe Daubresse) et un conseiller politique, auxquels s'ajoute Pierre Méhaignerie, délégué général en charge du projet.

Deux autres sensibilités sont les vrais vainqueurs de ce renouvellement. D'une part, les anciens chiraquiens, avec Michèle Alliot-Marie à l'un des quatre postes de vice-présidente du conseil national et quatre conseillers politiques. D'autre part, le Parti radical, autour de Jean-Louis Borloo, également vice-président du conseil national, et un conseiller politique. Les radicaux ayant en outre d'emblée décroché les deux premières places aux européennes dans le Nord-Ouest, ainsi que la deuxième place dans l'Est. Enfin, Christine Boutin (Forum des Républicains Sociaux), qui n'a obtenu qu'un siège de conseiller politique, compte bien faire entendre sa différence.

À la tête de cette armée mexicaine, Xavier Bertrand, qui s'est fixé l'objectif ambitieux de 500 000 adhérents en 2012, a insisté dans son discours sur sa volonté "d'engager la rupture" au sein de l'UMP. Preuves de cette volonté de changement : un nouveau logo, avec l'ajout de la mention "Le Mouvement Populaire" aux côtés du sigle UMP, ainsi que l'annonce du déménagement du siège pour "un lieu plus moderne et plus populaire que la rue La-Boétie". Reste pour Xavier Bertrand à trouver sa place dans la majorité. Son équipe a en effet été composée par un quatuor : lui-même, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant (secrétaire général de l'Élysée) et Brice Hortefeux (vice-président du conseil national de l'UMP). Ce dernier apparaissant comme un véritable secrétaire général bis.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 26/01/2009

24 janvier 2009

La nouvelle équipe dirigeante de l'UMP

La nouvelle équipe dirigeante de l'UMP :

  • secrétaire général : Xavier Bertrand
  • secrétaires généraux adjoints : Nathalie Kosciusko-Morizet (sortante), Éric Besson (nouvel adhérent), Marc-Philippe Daubresse et Axel Poniatowski
  • conseillers politiques : Christian Estrosi, Rachida Dati, Éric Woerth, Christine Boutin, Hervé Novelli, François Baroin, Gérard Longuet, Nadine Morano, Luc Chatel, Laurent Hénart, Catherine Vautrin, Christian Jacob, Rama Yade, Fabienne Keller, Marie-Luce Penchard, Renaud Muselier
  • délégué général en charge du projet : Pierre Méhaignerie
  • premier vice-président du bureau du conseil national : Jean-Pierre Raffarin (sortant)
  • vice-présidents du bureau du conseil national : Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et Brice Hortefeux
  • porte-parole : Frédéric Lefebvre (sortant)
  • porte-parole adjoint : Dominique Paillé (porte-parole sortant)
  • présidents de la commission nationale d'investiture : Jean-Claude Gaudin
  • président du comité de la majorité : Jean-Claude Gaudin