04 octobre 2011
Radioscopie du groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR)
Voici la liste des 31 sénateurs du nouveau groupe de l'Union centriste et républicaine (UCR), issu d'un élargissement de l'Union centriste (UC):
Sénateur | Parti | Origine | |
Jean-Paul Amoudry | LNC | ARES | UC |
Jean Arthuis | AC | UC | |
Jean-Marie Bockel | LGM | ARES | RDSE |
Jean Boyer | LNC | ARES | UC |
Vincent Capo-Canellas | LNC | ARES | - |
Vincent Delahaye | PRAD | ARES | - |
Marcel Deneux | MODEM | UC | |
Yves Détraigne | AC | UC | |
Muguette Dini | AC | UC | |
Daniel Dubois | LNC | ARES | UC |
Jean-Léonce Dupont | LNC | ARES | UC |
Françoise Férat | AC | UC | |
Nathalie Goulet | DVD | UC | |
Jacqueline Gourault | MODEM | UC | |
Sylvie Goy-Chavent | PRAD | ARES | UMP app. |
Joël Guerriau | LNC | ARES | - |
Pierre Jarlier | PRAD+AC | ARES | UC |
Jean-Jacques Lasserre | MODEM | - | |
Valérie Létard | LNC | ARES | UC |
Hervé Marseille | LNC | ARES | - |
Hervé Maurey | LNC | ARES | UC |
Jean-Claude Merceron | AC | UC | |
Aymeri de Montesquiou | PRAD | ARES | RDSE |
Catherine Morin-Desailly | LNC | ARES | UC |
Christian Namy | PRAD | ARES | - |
Jean-Jacques Pignard | AC | UC | |
Yves Pozzo di Borgo | LNC | ARES | UC |
Gérard Roche | DVD | - | |
Henri Tandonnet | LNC app. | ARES | - |
Jean-Marie Vanlerenberghe | MODEM | UC | |
François Zocchetto | AC | UC |
Sénateur | Parti | ||
MoDem | 4 | ||
AC | 7 | ||
DVD | 2 | ||
LGM | ARES | 1 | 18 |
PRAD | 5 | ||
LNC | 12 |
Membres de l'ARES n'ayant pas adhéré au groupe UCR:
Sénateur | Parti | Groupe |
André Villiers (Yonne) | LNC | UMP ratt. |
Alain Chatillon (Haute-Garonne) | PRAD | UMP ratt. |
Sophie Joissains (Bouches-du-Rhône) | PRAD | UMP |
22:14 | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | | Imprimer | |
Les frêchistes sauvent le groupe RDSE
Plus ancien groupe parlementaire, créé en 1892 sous le nom de Gauhe démocratique, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) doit sa survie à l'adhésion des frêchistes (ex-PS) Christian Bourquin (président du conseil régional de Languedoc-Roussillon) et Alain Bertrand (soutenu par le PRG aux élections sénatoriales).
Le groupe était passé à 14 sénateurs, en dessous des 15 membres nécessaires à la constitution d'un groupe, en raison des départs d'Aymeri de Montesquiou (Parti radical) et de Jean-Marie Bockel (La Gauche Moderne) pour l'Union Centriste et Républicaine (UCR).
Sénateur | Parti | Tendance |
Nicolas ALFONSI | PRG | gauche |
Gilbert BARBIER | DVD | droite |
Jean-Michel BAYLET | PRG | gauche |
Alain BERTRAND | DVG | gauche |
Christian BOURQUIN | DVG | gauche |
Jean-Pierre CHEVÈNEMENT | MRC | gauche |
Yvon COLLIN | PRG | gauche |
Anne-Marie ESCOFFIER | PRG | gauche |
François FORTASSIN | PRG | gauche |
Françoise LABORDE | PRG | gauche |
Jacques MÉZARD | PRG | gauche |
Jean-Pierre PLANCADE | PRG | gauche |
Robert TROPÉANO | DVG | gauche |
Jean-Claude REQUIER | PRG | gauche |
Raymond VALL | PRG | gauche |
François VENDASI | PRG | gauche |
21:41 | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | | Imprimer | |
01 octobre 2011
Confier la présidence de la commission des finances du Sénat à la droite? Une absurdité!
La gauche, désormais majoritaire au Sénat, pourrait laisser la présidence de la commission des finances à la droite.
Une façon de rendre la réciproque à la droite, qui, comme s'y était engagé Nicolas Sarkozy, a laissé la présidence de la commission des finances de l'Assemblée nationale à la gauche (Didier Migaud puis Jérôme Cahuzac). "Ne peut être élu à la présidence de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire qu'un député appartenant à un groupe s'étant déclaré d'opposition", dispoe même solennellement, depuis mai 2009, le règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Ce parallélisme entre l'Assemblée nationale et le Sénat relève pourtant d'un contresens absolu.
L'idée de confier la présidence de la commission des finances à l'opposition provient d'un rapport rédigé par Didier Migaud (PS) et Alain Lambert (UMP). "Pour garantir l'efficacité du contrôle parlementaire, les commissions des finances doivent constituer en leur sein un comité permanent dédié au contrôle du Parlement sur l'exécutif", avaient proposé les deux parlementaires. "Ce comité, réunissant des membres de l'ensemble des groupes politiques, serait présidé par un membre de l'opposition, à l'exemple du Public Accounts Committee britannique".
L'idée n'est donc bien entendu pas de confier la présidence de la commission des finances à l'opposition en tant qu'opposition interne dans une chambre, mais en tant qu'opposition à la majorité gouvernementale. L'équilibre recherché n'est en effet pas entre le président de la commission des finances et le président de l'assemblée concernée, mais entre les présidents des commissions des finances et le gouvernement en général ou le ministre des finances en particulier.
À l'Assemblée nationale, par nature, l'opposition interne correspond toujours à l'opposition à la majorité gouvernementale. Au Sénat, en revanche, l'opposition interne ne correspond pas forcément à l'opposition gouvernementale. Nous sommes aujourd'hui précisément dans cette configuration.
Bref, s'il y a bien une commission dont il convient de laisser la présidence à l'opposition gouvernementale, même si ladite opposition correspond à la majorité interne du Sénat, c'est bien la commission des finances. Or, l'opposition gouvernementale c'est actuellement la gauche, à l'Assemblée nationale ...comme au Sénat!
22:08 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | Imprimer | |
Analyse du vote pour la présidence du Sénat
Premier tour:
Sénateurs | Potentiel | Voix | Différence | |
CRC | 21 | 177 potentiel Bel |
179 Bel |
+2 |
SOC + DVG | 143 | |||
RDSE-gauche | 13 | |||
RDSE-droite | 1 | 32 potentiel Létard |
29 Létard |
-3 |
UCR | 31 | |||
UMP + DVD | 132 | 139 potentiel Larcher |
134 Larcher |
-5 |
RASNAG | 7 | |||
blancs et nuls | 5 | |||
abstention | 1 | |||
348 | 348 | 348 |
Jean-Pierre Bel (PS) élu à la majorité absolue avec deux voix de droite ou du centre.
Hypothèse: un "centriste" s'est abstenu et deux "centristes" (MoDem?) ont voté pour Bel et non pour Létard.
17:13 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer | |
23 juillet 2011
De la xénophobie selon Maître Eolas
Ne pas concevoir que le chef d'un État puisse être binational d'un autre État fait-il de moi un xénophobe?
Oui d'après Maitre Eolas, avocat anonyme et blogueur zinfluent s'il en est.
Si j'avais du temps et de l'argent à perdre, je lui intenterais, en réparation du préjudice personnel et professionnel, un procès pour injure et diffamation. Aucun droit de réponse possible, en outre, après m'être ainsi fait insulter, vendredi soir, auprès de ses plus de 40.000 abonnés sur Twitter (et comme il est courageux de jouer le "chevalier blanc" retranché derrière un pseudonyme!).
Dans le tweet qualifié de xénophobe par ce Grandissime juriste, j'expliquais que pour moi "un président de la République française ne peut pas être en même temps sujet du roi de Norvège".
La xénophobie ce serait vouloir interdire à un citoyen français d'être candidat à la présidence de la République en raison de son origine étrangère (comme c'est le cas aux États-Unis d'Amérique, où il ne faut pas seulement être citoyen américain mais être né citoyen américain); la xénophobie ce serait faire des origines étrangères d'un candidat à la présidence de la République un argument électoral (comme ont été compris la sortie de François Fillon sur Eva Joly et le 14 juillet).
Rien de tout cela dans mes propos, qui ne parlent jamais des origines; je ne cesse d'ailleurs sur ce blog de défendre l'universalité de la citoyenneté française et l'égalité entre tous les citoyens sans distinction d'origine, de couleur de peau ou de religion.
Mon propos (limite juridique, ce qui aurait pu L'intéresser) peut ainsi concrètement être résumé: imagine-t-on un président de la République française voter pour élire des représentants dans un État étranger ou, imbroglio absolu, être sujet d'un monarque étranger? Ce dernier point n'étant pas pour moi le dernier: le président de la République française ne doit être redevable que devant le peuple français (et devant aucune autre autorité, étatique ou religieuse).
Je persiste et signe: si un binational est élu à la présidence de la République, il devrait renoncer à sa seconde nationalité (d'autant plus s'il s'agit d'une monarchie).
(note inconfortablement rédigée sur mon iPhone)
11:34 | Lien permanent | Commentaires (113) | Facebook | | Imprimer | |