Qui sont les futurs députés "macronistes"? (23 mai 2017)

Pour atteindre la majorité absolue à l'Assemblée nationale, "La République en Marche" doit obtenir au moins 289 sièges.

En opérant quelques tris, j'obtiens facilement près de 230 députés, d'autres pouvant bien entendu être obtenus dans des circonscriptions plus disputées (et à l'inverse certains ne pas être élus!). L'objectif de ce travail n'est pas de pointer tel ou tel député potentiel dans une circonscription donnée mais de dégager une vue d'ensemble (il s'agit de macropolitique et non de micropolitique).

 

Avertissement: il ne s'agit pas de pronostics mais de tris mathématiques, sans avoir analysé la situation circonscription par circonscription (ce qui me passionnerait, mais le temps me manque, mon blog personnel n'étant pas mon employeur...).

Méthodologie: j'ai attribué aux 528 candidats "La République en Marche" des points (score Macron 1er tour sur les inscrits et les exprimés, député sortant ou non, étiquette politique du député sortant, scores Le Pen, Fillon et Mélenchon au 1er tour sur les exprimés, score Le Pen au 2nd tour sur les inscrits et les exprimés...).
Outre les considérations locales et personnelles, plusieurs éléments vont venir troubler ce jeu: revendication ou non de l'appartenance d'un autre candidat (en particulier les PS) à la majorité présidentielle, probabilité de victoire du FN (avec retrait éventuel des adversaires les moins bien placés) etc.

 

Les 228 députés potentiels étiquetés "La République en Marche":

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N.B.: Les MoDem formeront un groupe autonome à l'Assemblée nationale. Par ailleurs, cinq MoDem n'ont pas l'investiture "La République en Marche", dont le député sortant Thierry Robert.

 

Un premier appoint afin d'atteindre la majorité absolue pourrait venir de candidats se réclamant de la majorité présidentielle et élus dans une des 49 circonscriptions sans investiture "La République en Marche" :

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N.B.: La ministre Annick Girardin (PRG-Cap sur l'Avenir) n'est pas investie mais elle est officiellement soutenue par "En Marche!". L'ancien premier ministre Manuel Valls a soutenu Emmanuel Macron dès avant le premier tour de la présidentielle et a donc perdu l'investiture PS. Philippe Folliot (ex-UDI) a soutenu Emmanuel Macron dès avant le premier tour de la présidentielle et a donc perdu l'investiture LR-UDI. Dans la 2e circonscription du Morbihan, le candidat investi par "En Marche!" (Gérard Pillet, dvg ex-PS) a retiré sa candidature en raison de dissensions internes.

 

Un second appoint pourrait venir de députés de gauche qui auraient été disposés dans la précédente législature à voter les lois Macron puis El Khomri (c'est-à-dire la majorité des députés PS sortants!) ou de députés de droite modérée.

Enfin, si cela ne suffit pas, Emmanuel Macron devra négocier une coalition avec la droite...

 

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