iPolitique

Un problème de formulation, je pense : il eût fallut rajouter après le paragraphe sur les 65% de Français (je préfère le terme "sondés", mais passons) favorables au libre-échange une mention avant de détailler la proportion entre ceux qui sont favorables au protectionnisme national et ceux qui sont favorables à un protectionnisme européen. Là, la formulation du sondage n'est pas claire : si les personnes interrogées sont les 65% qui ont répondu favorablement au protectionnisme, la mention pourrait être "parmi eux" ou "dont" ; si les personnes interrogées sont le panel entier, la mention pourrait être "si le gouvernement se range à cette idée".
Une donnée supplémentaire : parmi les partisans d'un protectionnisme européen, 57% seraient d'accord pour, en cas d'échec de la mise en place de ce protectionnisme (refus de nos "partenaires européens"), soit mit en place un protectionnisme national.

Je conseille à tous de télécharger le détail du sondage. Il est très instructif.

Écrit par : Brath-z | 16 juin 2011

MDR, il aurait tendance à me faire ricaner le sieur Toad, car pour autant que je me souvienne, il n'a JAMAIS fait de propositions concrètes...Le bla bla c'est joli, mais des voies de résolutions c'est mieux.
Sur ce...

Écrit par : Martine | 17 juin 2011

Enfin un peu de bon sens. Pour ma part, je suis aussi favorable à la mise en place d'un protectionnisme, qu'il soit national ou européen. Les "mondialistes" donneurs de leçons appliquent leur politique économico-commerciale depuis des années, et celle-ci a largement prouvé ses échecs.

Écrit par : J-J.S | 19 juin 2011

Caddy

Etre protectionniste, c'est bien, ... être réaliste, c'est pas mal non plus. Mesdames, Messieurs, les 65% de protectionnistes, si certains d'entre vous font parfois leurs courses dans un supermarché, qu'ils considèrent donc le pourcentage de leurs achats qui ont été produit en France et celui des biens produits à l'étranger.
Je ne serais vraiment pas étonné de constater un rapport de l'ordre de 90, 10 en faveur des biens produits à l'étranger.
En conséquence, et comme je pense que notre première priorité devrait être les salaires, il faut augmenter la productivité en cessant d'encourager les secteurs de faible rendement en favorisant les primes d'état sur les bas salaires, pour, au contraire, encourager les incitations fiscales dans les segments de l'industrie qui présentent des innovations.
Cela demandera du courage politique pour rompre avec une tradition trentenaire de mensonges économiques, afin d'orienter notre corps social d'un berceau de transferts sociaux vers un voilier profilé pour aller vite.
Il faudra trancher à grands coups dans nos trois fonctions publiques ainsi que dans nos dépenses sociales. Le chantier est immense.
Mais, rendu à 100% de notre PNB d'endettement, pourrons nous nous exonérer longtemps de ces incontournables réformes ? difficile à croire !
Notre place diminue tous les jours dans la compétition des marchés transnationaux. Peut-être faudra-t-il regarder l'étranger pour ce qu'il est, plus pour ce que l'on souhaiterait qu'il soit; ...
On y découvrira des personnes dures à la tâche, déterminées à occuper l'espace des marchés transnationaux, pendant que nous sommes à l'aube d'augmenter encore nos personnels publics;
Pauvre France

Écrit par : Jean Laporte | 29 juin 2011

Jean Laporte > Ça n'est pas pour faire du mauvais esprit, mais votre programme... il n'est pas déjà mit en place depuis presque 30 ans ?
M'enfin j'dis ça, j'dis rien, hein...

Écrit par : Brath-z | 29 juin 2011