La droite dirige dorénavant une région de plus qu'au cours de la mandature 2004-2010 : l'Alsace en métropole, mais également la Guyane et la Réunion pour les DOM-TOM. La gauche est arrivée en tête en Corse, mais ce sont les nationalistes qui décideront du futur président de l'Assemblée de Corse. Les médias parlent de la résurrection de la gauche, alors que ces éléments sont occultés. L'abstention est telle qu'il me semble que personne ne sort vraiment vainqueur de ces élections (sauf peut-être EE). La réforme territoriale et la création des conseillers territoriaux pourront peut être participer à renforcer l'intérêt des citoyens pour les élections locales (de niveau supérieur aux élections municipales).
Écrit par : PH | 22 mars 2010
Pour ce qui est de la Guyane et de la Réunion, les circonstances locales ont fortement contribué à flouter ces victoires pour la droite (une triangulaire avec deux listes de "gauche" à la Réunion qui font 55 % et un président de Région de gauche passé à droite en Guyane). N'en reste pas moins que l'Outremer compte pour du beurre dans les médias.
Pour ce qui est de l'intérêt du Conseiller territorial, rien n'est moins sûr !
D'une part, vous considérez que la raison majeure de l'abstention c'est le désintérêt pour l'institution régionale, ce qui est loin d'être vrai. Changer d'échelle n'augmentera pas l'intérêt de nos concitoyens pour un débat politique aujourd'hui discrédité ! On l'a vu aux Européennes, pourtant "au dessus" de la Région !
D'autre part, la réforme territoriale est un hold-up démocratique qui va changer profondément les institutions françaises héritées de la Révolution (avec la mise sous formol des Communes et des Départements) sans éclaircir les compétences (avec de nouveaux échelons comme les métropoles). On sait bien que les élections qui mobilisent le plus sont les élections locales : en éloignant les citoyens des décideurs, dans un paysage politique autiste, on les éloignera des urnes.
Mais n'est-ce pas finalement le but ?
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La droite dirige dorénavant une région de plus qu'au cours de la mandature 2004-2010 : l'Alsace en métropole, mais également la Guyane et la Réunion pour les DOM-TOM. La gauche est arrivée en tête en Corse, mais ce sont les nationalistes qui décideront du futur président de l'Assemblée de Corse. Les médias parlent de la résurrection de la gauche, alors que ces éléments sont occultés. L'abstention est telle qu'il me semble que personne ne sort vraiment vainqueur de ces élections (sauf peut-être EE). La réforme territoriale et la création des conseillers territoriaux pourront peut être participer à renforcer l'intérêt des citoyens pour les élections locales (de niveau supérieur aux élections municipales).
Écrit par : PH | 22 mars 2010
Pour ce qui est de la Guyane et de la Réunion, les circonstances locales ont fortement contribué à flouter ces victoires pour la droite (une triangulaire avec deux listes de "gauche" à la Réunion qui font 55 % et un président de Région de gauche passé à droite en Guyane). N'en reste pas moins que l'Outremer compte pour du beurre dans les médias.
Pour ce qui est de l'intérêt du Conseiller territorial, rien n'est moins sûr !
D'une part, vous considérez que la raison majeure de l'abstention c'est le désintérêt pour l'institution régionale, ce qui est loin d'être vrai. Changer d'échelle n'augmentera pas l'intérêt de nos concitoyens pour un débat politique aujourd'hui discrédité ! On l'a vu aux Européennes, pourtant "au dessus" de la Région !
D'autre part, la réforme territoriale est un hold-up démocratique qui va changer profondément les institutions françaises héritées de la Révolution (avec la mise sous formol des Communes et des Départements) sans éclaircir les compétences (avec de nouveaux échelons comme les métropoles). On sait bien que les élections qui mobilisent le plus sont les élections locales : en éloignant les citoyens des décideurs, dans un paysage politique autiste, on les éloignera des urnes.
Mais n'est-ce pas finalement le but ?
Écrit par : Eric RUIZ | 24 mars 2010