Nouveau Centre : obtenir un maillage d'élus locaux (06 mars 2008)
4/8 : Le Nouveau Centre
Après le cafouillage des élections législatives de 2007, qui a fermé au Nouveau centre l'accès en son nom propre au financement public des partis politiques, ce scrutin constitue le véritable baptême de feu électoral pour la formation créée par les ex-UDF ralliés à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy. À l'exception de Jean-Luc Rigaut à Annecy (Haute-Savoie), les maires Nouveau centre sortants sont, logiquement, tous soutenus par l'UMP (Drancy, Issy-les-Moulineaux, Blois, Vincennes, Meudon, Montrouge, Rosny-sous-Bois). L'un d'entre eux, le député Nicolas Perruchot à Blois (Loir-et-Cher), qui avait battu de justesse la gauche en 2001, est toutefois particulièrement menacé, surtout en cas d'alliance pour le second tour entre le MoDem et le PS. À l'inverse, dans un contexte national difficile pour la majorité, le Nouveau centre créerait la surprise en emportant, avec le soutien de l'UMP, la mairie d'Agen (Lot-et-Garonne).
Mais les ambitions du parti sont ailleurs. Il s'agit avant tout de profiter de ce rendez-vous électoral pour constituer un maillage d'élus locaux suffisamment crédible pour s'imposer comme le successeur de l'UDF au centre droit. Et ainsi attirer, après les élections, les nombreux ex-UDF qui ne se retrouvent pas dans la stratégie du MoDem de François Bayrou mais qui n'ont pas pour autant rejoint le parti dirigé par Hervé Morin, André Santini et François Sauvadet. Sur les sept maires UDF de villes de plus de 50 000 habitants n'ayant pas rallié l'UMP en 2002, un seul se représente sous la bannière du MoDem (à Épinay-sur-Seine), trois sous celle du Nouveau centre (à Drancy, Issy-les-Moulineaux et Annecy) et trois sont sans étiquette partisane (Toulouse, Amiens et Rouen). Enfin, ces élections ont une grande importance pour le Nouveau centre, s'il entend profiter des élections sénatoriales de septembre prochain pour récupérer à son profit le groupe parlementaire Union centriste-UDF, où les uns et les autres cohabitent toujours.
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Commentaires
J'aimerais que les Verts soient plus présent au sein du ministère de l'Ecologie. Je travaille dans les services depuis mars 1988, on parle de développement durable, d'aménagement, d'écologie. Bien sur c'est le nouveau nom, le MEDDAD, on serait gonflé de ne pas y penser. Mais les Verts, que pensent-ils de ce ministère, autrefois Equipement, logement, transports, mer. Que pensent les verts de la dite modernisation , des nouveaux regroupements de directions,, du plan régional de formations, du développement durable, des constructions publique, du redéploiement de l'ingéniérie publique, de l'urbanisme opérationnel, de l'évolution des fonctions supports et des ressources humaines Il est dommage que les partis politique fassent parler d'eux qu'à l'occasion des élections. Ils devraient critiquer les conventions nouvelles,l'insertion des jeunes de manière différente, les partis dont les verts conduisent parfois des entretiens, traitent d'informations, il faut aux français des objectifs , des diagnostics. Il faut aider les gens à se décider, savoir ce qui a été fait, ce qui se fait ailleurs, il faut fournir une vrai prestation. Détecter les talents, les développeurs professionnels, repérer, solliciter, si non je ne vois aucun intérêt à faire de la politique
Écrit par : MANDELKORN | 20 novembre 2008