L'honnêteté de Fillon (11 octobre 2007)
Cela ne figurait pas dans son discours écrit, mais au moins le premier ministre François Fillon aura-t-il eu, mercredi soir, devant Les Réformateurs (sensibilité la plus libérale de l'UMP), le courage de présenter avec franchise les conséquences de la politique de réformes libérales menée par son gouvernement :
"Je dois le dire devant tous les élus qui sont présents ici : la réforme de l'État, ça supposera que nous soyons courageux; la réforme de l'État, ça supposera que chacun d'entre nous accepte qu'il y ait moins de services, moins de personnel, moins d'État sur son territoire. Parce que la réforme de l'État général qui satisfait tout le monde mais qui ne se traduit par aucune suppression d'aucun établissement sur le territoire, ça n'existe pas."
La seule chose que l'on puisse regretter, c'est que Nicolas Sarkozy n'ait pas eu la même franchise durant la campagne présidentielle. Tandis que Jean-Louis Borloo, à l'inverse, s'était fait taper sur les doigts pour avoir osé rappeler un engagement du nouveau président pendant la campagne des élections législatives. En politique, la franchise ne paie pas toujours...
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Commentaires
Bonjour,
Doit-on comprendre par moins de services, la suppression de certains services publics sur le territoire ou bien la rationalisation de l'Etat en supprimant les doublons au niveau de l'administration Centrale.
Sur quels critères d'après vous se feront ces suppressions?
Lorsqu'on regarde les différents niveaux des institutions publiques : communes, cantons, communautés de commune, départements, regions....) on se demande pourquoi ne pas simplifier ces découpages administratifs.
On sétonne aussi que le transfert des compétences vers les collectivités locales ne s'est pas traduit par une réorganisation au niveau national.
Cordialement
Laurent
Écrit par : laurent M. | 21 octobre 2007