05 novembre 2007
Bipolarisation et bipartisme
Je vous invite à lire une petite étude sur la bipolarisation de la vie politique française. De quand date la bipolarisation de la vie politique française ? Quelles en sont les causes ? La bipolarisation évolue-t-elle vers un bipartisme ?
16:15 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | Imprimer | |
21 octobre 2007
élections législatives en Pologne
En Pologne se déroulent aujourd'hui les élections législatives anticipées.
Les principales listes en présence :
- Lewica i Demokraci (LiD) - Gauche et démocrates : coalition de centre-gauche réunissant sociaux-démocrates et sociaux-libéraux; chef de file : Aleksander Kwasniewski (ancien président de la République).
- Polskie Stronnictwo Ludowe (PSL) - Parti paysan polonais : parti agrarien, centriste et eurosceptique.
- Platforma Obywatelska RP (PO) - Plate-forme civique : droite libérale-conservatrice pro-européenne ; principal parti d'opposition dirigé par Donald Tusk.
- Prawo i Sprawiedliwosc (PiS) - Droit et Justice : droite catholique-conservatrice et eurosceptique ; parti au pouvoir avec Lech Kaczyński (président de la République) et Jarosław Kaczyński (premier ministre).
- Liga Polskich Rodzin (LPR) - Ligue des familles polonaises : parti national-catholique, dirigé par Roman Giertych ; a quitté la coalition gouvernementale cet été.
- Samoobrona RP (SO) - Autodéfense de la République de Pologne : parti populiste et agrarien, dirigé par Andrzej Lepper ; a quitté la coalition gouvernementale cet été.
Repères :
Les résultats des précédentes élections en Pologne depuis 1991
Les coalitions gouvernementales en Pologne depuis 1989
Le système constitutionnel polonais
mise à jour : les liberaux-conservateurs remportent les legislatives en Pologne
02:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
11 octobre 2007
Date des élections municipales et cantonales
La ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales a présenté jeudi un décret fixant la date de renouvellement des conseils municipaux et portant convocation des électeurs. Ce décret prévoit que les élections municipales se dérouleront les dimanches 9 et 16 mars 2008. Elles se tiendront le même jour que les élections cantonales dans les cantons faisant l'objet d’un renouvellement. Le scrutin sera ouvert à 8 heures et clos à 18 heures. Pour faciliter l'exercice du droit de vote, les préfets et hauts commissaires pourront avancer l'heure d'ouverture ou retarder l'heure de fermeture du scrutin dans certaines communes ou circonscriptions administratives.
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
27 juin 2007
Les nouveaux groupes à l'Assemblée Nationale
> Groupe de l'Union pour un Mouvement populaire (UMP) | 320 | 55,5% | ||
> Groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) (1) | 204 | 35,4% | ||
> Groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) (2) | 024 | 04,2% | ||
> Groupe Nouveau Centre (NC) | 023 | 04,0% | ||
> députés n'appartenant à aucun groupe (NI) | 006 | 01,0% |
(1) PS + PRG + MRC + divers gauche
(2) PCF + Verts + divers gauche
http://francepolitique.free.fr/elections-legislatives-200...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
19 juin 2007
Bayrou, isolé mais content
Avant l'élection présidentielle, François Bayrou présidait le troisième parti de l'Assemblée nationale en effectifs, disposant de son propre groupe parlementaire, ce qui lui offrait une tribune et des moyens financiers et matériels. Il préside désormais le sixième parti dans l'Assemblée nationale élue dimanche, derrière l'UMP (319), le PS (191), le Nouveau Centre (21), le PCF (16 et un apparenté) et le PRG (8). Avec cinq élus, le MoDem est en outre loin des vingt élus nécessaires pour constituer un groupe parlementaire.
Dimanche soir, depuis sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou a toutefois trouvé des sujets de satisfaction. Tout d'abord, sa réélection, avec 61,21 % des suffrages exprimés contre 55,58% en 2002. Ensuite, celle de son ami Jean Lassalle dans la seule triangulaire du second tour, face aux candidats de l'UMP et du PS. Au total, sur les sept circonscriptions où le MoDem était au second tour, cinq candidats du nouveau parti ont été élus. Dans le détail, la situation est toutefois plus complexe. Deux d'entre eux, Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis, 5e) et Thierry Benoît (Ille-et-Vilaine, 6e), bien qu'investis par le MoDem, ont fait campagne sous une autre étiquette et semblent très proches du Nouveau Centre de la majorité présidentielle. Avec 21 élus, ce dernier réussit son pari : succéder à l'UDF au centre droit en formant un groupe parlementaire allié mais distinct de l'UMP.
Le cinquième élu du MoDem est Abdoulatifou Aly, membre du courant Force de l'alternance du Mouvement départementaliste mahorais. Il a rejoint le MoDem entre les deux tours des législatives, le parti de François Bayrou ayant originellement investi Daroussi Zainadini, non qualifié au second tour, membre d'un autre courant du Mouvement départementaliste mahorais. Enfin, les deux candidats du MoDem battus au second tour sont Élisabeth Doineau (48,20% dans la 2e circonscription de la Mayenne) et Jean-Marie Cavada (45,77% dans la 1re circonscription du Val-de-Marne).
"Nous allons représenter à l'Assemblée nationale tous ceux qui en sont injustement écartés, a expliqué François Bayrou. Qui ont leur place et à qui le mode de scrutin ne donne pas la représentation à laquelle auraient droit tous les citoyens français. Nous allons représenter ce pluralisme et cette diversité pour trouver un jour un meilleur équilibre dans notre pays." En réalité, seuls les partis extrémistes (FN, LO, LCR) ne sont pas représentés à l'Assemblée nationale. Quoi qu'il en soit, François Bayrou entend donc plus que jamais "construire" le "grand courant politique dont la France a besoin" : "On voit ce soir qu'il peut gagner, y compris au scrutin majoritaire, a-t-il ajouté. Il gagnera d'autant mieux quand les scrutins seront plus justes." En vigueur aux élections législatives, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours est en effet le pire pour une force politique souhaitant incarner une troisième voie indépendante des blocs de droite et de gauche.
Il n'en reste pas moins que le MoDem a joué dans ces législatives un rôle plus important que le nombre de ses élus peut le laisser penser. En insistant, dans l'entre-deux-tours, sur la "défense du pluralisme", François Bayrou et ses proches ont, de fait, donné un coup de pouce à la gauche. Contrairement à l'UDF, positionnée au centre droit, le MoDem s'arrime donc au centre gauche. Mais il faudra certainement attendre l'entre-deux-tours des prochaines municipales pour savoir si François Bayrou en tirera ou non toutes les conséquences en termes d'alliance.
Laurent de Boissieu
© La Croix, 19/06/2007
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