23 mars 2011
Les 20 meilleurs scores départementaux de l'UMP aux élections cantonales
Moyenne nationale : 16,97%
ALPES MARITIMES (06) | 34,05 |
DOUBS (25) | 33,90 |
YVELINES (78) | 33,61 |
SARTHE (72) | 30,94 |
BAS RHIN (67) | 30,42 |
MORBIHAN (56) | 28,26 |
CHARENTE (16) | 28,07 |
VAR (83) | 27,77 |
TERRITOIRE DE BELFORT (90) | 27,72 |
VAL D'OISE (95) | 27,32 |
CANTAL (15) | 27,11 |
HAUTS DE SEINE (92) | 26,93 |
AUBE (10) | 26,17 |
HAUTE SAONE (70) | 26,14 |
LOT ET GARONNE (47) | 25,88 |
EURE ET LOIR (28) | 24,32 |
OISE (60) | 23,61 |
JURA (39) | 23,49 |
SAONE ET LOIRE (71) | 23,38 |
HAUT RHIN (68) | 22,57 |
N.B.: 33,36% à Mayotte
17:25 | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | | Imprimer | |
19 février 2011
La laïcité revient dans le débat politique
La laïcité revient dans le débat politique
La Croix, 18/02/2011
17:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer | |
01 février 2011
Ceci n'est pas un parti politique
Il faut inlassablement répéter la même chose: les partis politiques ne sont pas tous des partis politiques.
Il convient en effet de distinguer:
- les partis politiques au sens commun, association à but politique présentant des candidats aux élections afin de conquérir et d'exercer le pouvoir.
- les partis politiques au sens de la loi: association à but politique ayant bénéficié de l'aide publique ou ayant désigné pour recueillir des fonds un mandataire financier.
Bref, au sens de la loi la notion de parti politique englobe des réalités diverses, en particulier:
- les partis politiques au sens commun (exemple de l'UMP).
- les clubs de réflexion (exemple de France.9 de François Fillon).
Or, le regard sur les clubs de réflexion ayant adopté le statut de parti politique a considérablement évolué:
- hier, adopter pour son club le statut de parti était considéré comme un gage de vertu et de transparence, puisque son financement est alors encadré, ses comptes contrôlés et publiés; en témoignent les noms des premières personnalités politiques à avoir adopté ce statut pour leur club: Raymond Barre en 1990 (Convention libérale européenne et sociale), Michel Rocard en 1992 (clubs Convaincre), Jacques Delors en 1993 (club Témoin) ou encore Philippe Séguin en 1994 (Association pour une République citoyenne).
- aujourd'hui, le fait même de posséder un club au statut de parti politique est qualifié de conflits d'intérêts!
Retour en arrière. Pourquoi Éric Woerth a-t-il été soupçonné de conflits d'intérêts:
- cumul ministre du budget + époux de la directrice des investissements de Clymène, société de gestion de la fortune de Liliane Bettencourt.
- cumul ministre du budget + trésorier de l'UMP.
- cumul trésorier de l'UMP + possesseur d'une structure de soutien local (l'Association de soutien à l'action d'Éric Woerth) financée par l'UMP.
Revenons à François Fillon: en quoi le fait qu'il possède un club de réflexion est-il en soi constitutif d'un conflit d'intérets? J'ai beau chercher, je ne vois pas...
13:13 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer | |
19 janvier 2011
Les clubs et think tanks dans la mouvance de l'UMP
Les organisations ayant participé mardi 18 janvier au premier "conseil des clubs et think tanks" de l'UMP:
Cercle Nation et République
dirigeant: Jacques Myard
orientation: gaullisme, souverainisme
Cercle Turgot
dirigeants: Jean-Louis Chambon, Jacques-Henri David, Nicolas Bouzou, Patrick Combes, Philippe Dessertine
orientation: libéralisme
Démocrates & Populaires
dirigeants: Marc-Philippe Daubresse, Pierre Méhaignerie, Fabienne Keller, Christian Kert
orientation: démocratie chrétienne, radicalisme, gaullisme social
Dialogue & Initiative
dirigeants: Jean-Pierre Raffarin, Marc Laffineur, Pierre Lequiller
orientation: libéralisme
Fondation Concorde
dirigeant: Michel Rousseau
orientation: libéralisme
Fondation Pour l’Innovation Politique (Fondapol)
dirigeants: Dominique Reynié, Nicolas Bazire, Charles Beigbeder, Jérôme Monod
orientation: libéralisme
Fondation Robert Schuman
dirigeant: Jean Dominique Giuliani
orientation: démocratie chrétienne
France.9
dirigeant: François Fillon
orientation: néogaullisme
France République
dirigeant: Laurent Hénart
orientation: radicalisme
Génération France.fr
dirigeants: Jean-François Copé, Christian Jacob
orientation: copéisme
Fondation iFRAP
dirigeants: Bernard Zimmern, Agnès Verdier-Molinié
orientation: ultralibéralisme
Institut Économique Molinari
dirigeante: Cécile Philippe
Institut pour la Justice
dirigeants: Catherine Nemo, Xavier Bébin
Institut Turgot
dirigeant: Henri Lepage
orientation: ultralibéralisme
La Droite Populaire
dirigeants: Thierry Mariani, Lionnel Luca, Philippe Meunier
La Droite Sociale
dirigeant: Laurent Wauquiez
orientation: démocratie chrétienne, radicalisme, gaullisme social
Le Chêne
dirigeante: Michèle Alliot-Marie
orientation: néogaullisme
La Droite Rurale
dirigeant: Pierre Morel A l'Huissier
Club 89
dirigeant: Benoist Apparu
orientation: néogaullisme
Le Labo des idées
dirigeante: Valérie Pécresse
Club Nouveau Siècle
dirigeants: Philippe Dechartre, Bernard Reygrobellet
orientation: gaullisme social
Les Progressistes
dirigeant: Éric Besson
orientation: social-libéralisme
Les Réformateurs
dirigeants: Hervé Novelli, Gérard Longuet, Yanick Paternotte
orientation: ultralibéralisme
Nouvelle République
dirigeant: Michel Barnier
Nouvelle Société Civile
dirigeant: Yves Jégo
orientation: sarkozysme
Réforme & Modernité
dirigeant: Hervé Mariton
orientation: libéralisme
Les IDees.fr
dirigeant: Louis Giscard d'Estaing
orientation: libéralisme
Club des Droits de l'Homme
dirigeante: Nicole Guedj
Union des Jeunes pour le Progrès (UJP)
dirigeant: Rudolph Granier
orientation: gaullisme
Centre d'Études et de Recherches de l'UNI (CERU)
dirigeant: Olivier Vial
Konrad Adenauer Stiftung
dirigeant: CDU (Allemagne)
orientation: démocratie chrétienne
Fundación para el Análisis y los Estudios Sociales (FAES)
dirigeant: Partido Popular (Espagne)
orientation: conservatisme
Cercle d'Outre-Manche
dirigeants: dirigeants français de groupes internationaux opérant au Royaume-Uni et en France
Autres (ne figurent pas dans la liste transmise mardi par l'UMP):
Droite Industrielle et Ouvrière
dirigeant: Bernard Carayon
Cercle des Gaullistes Sociaux et Républicains
dirigeant: Roger Karoutchi
orientation: gaullisme
17:30 | Lien permanent | Commentaires (11) | Facebook | | Imprimer | |
11 décembre 2010
La démocratie interne version UMP
Jean-François Copé l'a redit ce samedi devant le Conseil national de l'UMP, le premier depuis qu'il en est devenu le secrétaire général: "On va respecter toutes les sensibilités qui auront toute leur place dans notre organisation".
Seul problème: aucun vote des adhérents ne permet de définir le périmètre et la représentativité des courants internes. Ce qui signifie que le partage des postes se fera par marchandage dans le dos des adhérents et sur une base opaque (les anciens partis? l'appartenance à un club dans la mouvance de l'UMP? le doigt mouillé?).
Pire: les statuts de l'UMP prévoient bien une représentation démocratique des courants - appelés "mouvements" - mais ils n'ont jamais été appliqués depuis la création du parti, en 2002!
Extraits des statuts de l'UMP:
• Article 5
Les instances et les organes de direction de l’Union sont:
- les Comités territoriaux
- le Congrès
- les Mouvements
- le Conseil national
- le Comité d’orientation et les Secrétaires Nationaux
- le Bureau Politique
- le Secrétaire général et les secrétaires généraux adjoints
- le Président et le Vice Président délégué(...)
Les Mouvements
• Article 15
Les Mouvements expriment la diversité des sensibilités politiques, historiques, philosophiques, sociales qui animent la vie politique française et composent l’Union. Ils contribuent à la richesse du débat démocratique et intellectuel et à la représentation du plus grand nombre de Françaises et de Français au sein de l’Union. Ils respectent les procédures démocratiques qui garantissent l’unité de l’Union.
Pour être reconnu en tant que tel, un Mouvement doit présenter au Congrès une déclaration de principe qui définit ses orientations politiques. Cette déclaration de principe est soumise au vote du Congrès après débat.
• Article 16
Un Mouvement peut être constitué dès lors que sa déclaration de principe a été parrainée par un nombre minimum de 10 parlementaires de l’Union, représentant au moins dix Fédérations départementales, et a recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au Congrès. Un parlementaire ne peut parrainer qu’un seul mouvement.
• Article 17
Les Mouvements s’administrent librement, dans le respect des statuts de l’Union. Ils présentent leurs candidats au Bureau Politique.
Lors de chaque Congrès ou lors de chaque Conseil National, un Mouvement peut soumettre au vote une motion politique. Cette motion, transmise au Bureau politique au moins huit jours avant son examen, fait l’objet d’un débat et d’un vote.
• Article 18
Les Mouvements bénéficient de moyens de fonctionnement. Le budget attribué aux Mouvements par l’Union ne peut être supérieur à 30% du montant de l’aide publique annuelle versée par l’Etat à l’Union.
Chaque mouvement dispose:
- d’une dotation forfaitaire annuelle, fixée par le Bureau Politique sur proposition du Trésorier;
- d’une dotation proportionnelle au nombre de suffrages obtenus au Congrès, dont l’unité de compte est fixée par le Bureau Politique pour une durée de trois ans.
L’usage de ces dotations par les Mouvements est libre. Leur gestion est assurée par le trésorier de l’Union sur un compte particulier du compte de l’Union. Le budget des Mouvements intègre l’ensemble des moyens mis à leur disposition.(...)
• Article 23
Le Bureau politique est composé de membres de l’Union, dans les conditions suivantes:
- le Président et le Vice-Président délégué de l’Union;
- le Secrétaire Général et les Secrétaires Généraux adjoints;
- le Trésorier national;
- 10 délégués, représentant les Mouvements de l’Union: 5 délégués répartis en proportion des suffrages obtenus au Congrès; 5 délégués répartis en proportion des parlementaires inscrits; chaque mouvement désigne ses délégués.
- 30 membres élus par le Conseil National, dans des conditions définies par le Règlement Intérieur;
- les anciens Présidents de la République, le Premier ministre en exercice et les anciens Premiers ministres;
- les présidents des Assemblées, des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Parlement européen et le Président de la délégation française au Parti Populaire Européen au Parlement Européen;
- les anciens Présidents de l’Union ainsi que, pour une durée de trois ans, les présidents des formations politiques constitutives de l’Union en exercice au moment de la création de l’Union.
Les membres du Gouvernement et de la Commission européenne adhérant à l’Union mais n’appartenant pas au Bureau Politique, peuvent y assister, sans prendre part aux votes.
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