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29 mai 2007

Les "centristes" de l'UMP

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Démocrate & populaire

 

Une troisième famille centriste est représentée par les "centristes de l'intérieur", c'est-à-dire ceux qui se revendiquent de cette étiquette au sein de l'UMP. Pour la plupart membres de l'UDF avant 2002, ils animent la sensibilité "Démocrate & populaire", à laquelle adhèrent 68 députés sortants mais sans grande homogénéité, puisque s'y côtoient radicaux (Dominique Paillé), gaullistes sociaux (Michel Bouvard, Alain Joyandet), démocrates-chrétiens (Yves Bur, Marc-Philippe Daubresse) et même quelques libéraux purs et durs (Louis Giscard d'Estaing, Hervé Mariton). Représentés dans le gouvernement Villepin de 2005 par Philippe Douste-Blazy (ministre des affaires étrangères), ce sont les grands oubliés du gouvernement Fillon. L'un des leurs, Pierre Méhaignerie, est toutefois secrétaire général de l'UMP.

 

Le Nouveau Centre

Le centre en France 2/6

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Le Nouveau Centre

 

Lancé le 29 mai 2007 par les députés UDF sortants ayant décidé de participer à la nouvelle majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ils se présentent aux élections législatives sous l'étiquette Parti social libéral européen (PSLE).

Avec 22 députés sortants, ils espèrent former un groupe parlementaire et prendre, de fait, la succession de l'UDF au centre droit de l'échiquier politique. Ces centristes sont représentés au gouvernement par le ministre de la défense, Hervé Morin, président sortant du groupe UDF de l'Assemblée Nationale.

 

Le Nouveau Centre

Mouvement Démocrate (MoDem)

Le centre en France 1/6

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Mouvement Démocrate (MoDem)

 

Le MoDem a été lancé par François Bayrou, président de l'UDF, le 10 mai 2007 après avoir obtenu 18,57% au premier tour de l'élection présidentielle.

Le MoDem compte 6 députés (sur 29 UDF) sortants : François Bayrou (2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques), Jean Lassalle (Pyrénées-Atlantiques, 4e), Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis, 5e - se représente sous l'étiquette Bobigny-Drancy), Gilles Artigues (Loire, 5e), Gérard Vignoble (Nord, 8e - ne se représente pas), Anne-Marie Comparini (Rhône, 1re).

Outre l'UDF "canal Bayrou", le MoDem présente 25 candidats du parti écologiste Cap 21, présidé par l'ancienne ministre Corinne Lepage, et quelques Verts en rupture de parti, notamment à Paris (Danièle Auffray, Violette Baranda, Olivier Pagès) et à Marseille (Christophe Madrolle, Mohamed Laqhila). S'y ajoute une poignée de personnalités : l'ancien ministre Azouz Begag (Rhône, 3e), l'ancien champion olympique Djamel Bouras (Seine-Saint-Denis, 2e), la présidente de l'association Les Marianne de la diversité, Fadila Mehal (Paris, 19e), le président du Parti Fédéraliste, Christian Chavrier (Vaucluse, 4e)...

 

Mouvement Démocrate (MoDem)

20 mai 2007

Gouvernement Fillon 2

Présentation politique du gouvernement Fillon :

http://francepolitique.free.fr/gouvernement-fillon-2007.htm

 

17 mai 2007

François Fillon à Matignon

medium_sarkozyfillon.2.jpgSeptembre 2005, à La Baule, lors de l'université d'été des jeunes de l'UMP. Moment de détente, le soir, pour Nicolas Sarkozy. Accompagné par Didier Barbelivien à la guitare, Nicolas Sarkozy chante sur l'air de la célèbre chanson de Gérard Lenorman : "Si j'étais président de la République (...) Je nommerais bien sûr Fillon premier ministre". Une stature de favori pour Matignon qui devrait être confirmée aujourd'hui.

Il y a cinq ans, pourtant, François Fillon, déjà premier-ministrable, apparaissait comme l'anti-Sarkozy dans la méthode (plus consensuelle) et dans la ligne (davantage sociale et nationale). Né le 4 mars 1954, François Fillon a longtemps été un proche de Philippe Séguin : signature du "manifeste des rénovateurs" en 1989, élection au bureau politique du RPR sur la liste Pasqua-Séguin en 1990, campagne pour le "non" au traité de Maastricht en 1992... Nicolas Sarkozy et François Fillon manquent un premier rendez-vous en 1999, lorsque circule l'idée d'un "ticket" pour la présidence du RPR. François Fillon ira finalement seul à la bataille et arrivera troisième (25%), avant de soutenir Michèle Alliot-Marie.

En juin 2005, l'ancien ministre d'Édouard Balladur (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), d'Alain Juppé (ministre délégué chargé de la Poste, des Télécommunications et de l'Espace) et de Jean-Pierre Raffarin (ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) s'est rapproché de Nicolas Sarkozy après que Dominique de Villepin ne lui eut pas confié un portefeuille dans son gouvernement. "Quand on fera le bilan de Chirac, on ne se souviendra de rien, affirmait-il alors. Sauf de mes réformes."

Sur le fond, son rapprochement avec Nicolas Sarkozy, dont il a été le principal coordinateur de la campagne présidentielle, est l'aboutissement d'une évolution personnelle l'ayant éloigné du gaullisme social de Philippe Séguin (même si François Fillon avait, lui, soutenu Édouard Ballaudr en 1995) pour le rapprocher du gaullisme libéral de Nicolas Sarkozy, estimant que ce dernier "est aujourd'hui le seul espoir d'une rupture avec l'immobilisme qui a caractérisé les années Chirac". Une politique que cet homme, marié à une Anglaise et père de cinq enfants, devrait donc conduire, depuis Matignon.