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20 avril 2006

Primaire des Verts : premier tour

Résultats du premier tour de la primaire interne des Verts :

35,45% Dominique Voynet (1 743 voix)

28,33% Yves Cochet (1 393 voix)

23,29% Cécile Duflot (1 145 voix)

06,81% Jean Desessard (335 voix)

06,12% Alain Uguen (301 voix)

 

15 février 2006

Proposition de loi relative à l'organisation d'élections primaires

Le PRG (Jean-Michel Baylet au Sénat, Roger-Gérard Schwartzenberg à l'Assemblée Nationale) a déposé une proposition de loi relative à l'organisation d'élections primaires en vue de la désignation des candidats à l'élection présidentielle. Le texte prévoit notamment de majorer de 30% le plafond des dépenses électorales "afin d'inclure les dépenses pour la pré-campagne présidentielle (élections primaires et Convention nationale)".

19 janvier 2006

Date de l'élection présidentielle

Le mandat de l'actuel président de la République prendra fin le 16 mai à 24H00.

Selon le Conseil Constitutionnel (source AFP), deux dates sont possibles pour l'organisation de l'élection présidentielle de 2007 :

  • premier tour le 15 avril et second tour le 29 avril.
  • premier tour le 22 avril et second tour le 6 mai.

L'article 7 de la Constitution prévoit en effet que "l'élection du nouveau président a lieu 20 jours au moins et 35 jours au plus avant l'expiration des pouvoirs du président en exercice".

12 octobre 2005

Publication des parrainages pour l'élection présidentielle

Le député UMP Manuel Aeschlimann dépose une proposition de loi visant à rendre publique l'intégralité des noms et qualités des citoyens qui ont présenté au Conseil constitutionnel un candidat à l'élection présidentielle.

07 juillet 2005

Observations du Conseil Constitutionnel sur l'élection présidentielle de 2007

Observations du Conseil Constitutionnel sur les échéances électorales de 2007 - délibération du 7 juillet 2005

 

Dans la perspective des élections présidentielle et législatives de 2007 - année qui verra en principe se succéder cinq élections - et compte tenu des évolutions de la législation intervenues depuis 2002, le Conseil constitutionnel formule les observations suivantes.

(...)

L'élection présidentielle

Les dispositions organiques de la loi de 1962 (modifiées pour la dernière fois en février 2001) devront être révisées avant avril 2006 (début de l'année couverte par le compte de campagne) pour un motif juridique : les renvois au code électoral qu'elle comportent ne sont plus à jour.

Les articles visés sont en effet ceux de 2001, alors qu'ils ont été parfois sensiblement modifiés depuis quatre ans, en particulier par l'ordonnance n° 2003-1165 du 8 décembre 2003 portant simplifications administratives en matière électorale.

Cette réécriture indispensable de la loi de 1962 doit être mise à profit pour introduire les réformes qui s'imposent.

 

1) Le Conseil constitutionnel a déjà préconisé, dans ses observations publiques, les mesures suivantes :

- la diffusion de tous les présentateurs sur son site Internet ;

- le vote le samedi non seulement en Polynésie française, mais aussi dans les collectivités d'Amérique et centres de vote français d'Amérique ;

- l'anticipation du recueil des parrainages (qui devrait commencer dix jours plus tôt) et l'allongement corrélatif de la période allant de l'établissement de la liste des candidats jusqu'à la date du premier tour, période beaucoup trop restreinte aujourd'hui pour toutes les parties intervenantes, notamment le Conseil supérieur de l'audiovisuel ; cette mesure permettrait en outre de réduire la période au cours de laquelle il est fait appel à la notion incertaine de " pré-candidats ", à laquelle s'applique le critère d' " équité " ;

- la capacité pour le Conseil constitutionnel, s'agissant de l'élection présidentielle comme des élections législatives, de moduler le remboursement des dépenses de campagne en fonction de la gravité des manquements et de tenir compte de la bonne foi du candidat, comme le code électoral en donne déjà la faculté au juge administratif pour les élections locales ;

- pour les deux élections, la fin de la possibilité donnée aux partis d'accorder des prêts avec intérêts ainsi que l'obligation d'être connu de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ;

- le transfert à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques de l'examen en première instance des comptes de campagne des candidats à l'élection présidentielle, le Conseil constitutionnel étant saisi par la Commission des rejets de compte ou, par les candidats eux-mêmes, des réformations diminuant le montant de leur remboursement ;

- la création d'un délit d'entrave à l'action des délégués du Conseil constitutionnel (tant pour la présidentielle que pour un référendum).

 

2) Le Conseil constitutionnel a également relevé que la législation en vigueur n'avait pas empêché en 2002 un nombre sans précédent de candidats. Une telle situation comporte des inconvénients tant pour la clarté et la sincérité des opérations électorales que pour l'organisation matérielle et le contrôle de ces opérations. Le Conseil s'interroge de nouveau sur le bien-fondé de règles de présentation dont le renforcement en 1976 (qui a porté de 100 à 500 le nombre des présentations requises) ne suffit plus à éviter la multiplication des candidatures. Si le législateur partageait ce sentiment, il lui appartiendrait de prendre les mesures appropriées.