16 avril 2009
Radioscopie du groupe Union Centriste (UC) du Sénat
La crise a donné au groupe sénatorial de l'Union Centriste (UC) l'occasion de confirmer sa position charnière issue des élections sénatoriales de 2008, puisque, à lui seul, le groupe UMP ne possède plus la majorité absolue des sièges au Sénat. Début avril, un amendement déposé au collectif budgétaire 2009 par le président de la commission des finances du Sénat, Jean Arthuis, a ainsi été adopté par l'addition des voix de l'opposition de gauche et de l'Union Centriste. C'était la première fois que ce dernier groupe votait en bloc contre celui de l'UMP.
Spécificité sénatoriale, au sein de l'Union Centriste continuent à siéger ensemble des élus du Mouvement Démocrate (MoDem) et du Nouveau Centre (NC). Les uns dans l'opposition, les autres dans la majorité. Qu'en est-il de l'actuel rapport de force interne au groupe ?
MoDem | 6 | 12 | |
MoDem + RC | 6 | 16 | |
RC | 6 | ||
NC + RC | 4 | 10 | |
NC | 6 | ||
se | 1 |
RC : association Rassembler les Centristes de Jean Arthuis
Seuls, ni les sénateurs Nouveau Centre ni les sénateurs MoDem ne sont donc en mesure de former un groupe (15 membres minimum).
Une analyse des votes publics les plus importants montre toutefois que le clivage majorité/opposition ne passe pas entre le Nouveau Centre et le MoDem mais à l'intérieur de ce dernier parti, la ligne d'opposition de François Bayrou n'étant suivie que par trois à six sénateurs selon les scrutins.
majorité + | majorité - | majorité -- | opposition -- | opposition - | opposition + | |
MoDem | 1 | 1 | 1 | 3 | ||
MoDem + RC | 3 | 2 | 1 | |||
RC | 6 | |||||
NC + RC | 4 | |||||
NC | 6 | |||||
se | 1 | |||||
23 | 6 |
Seuls, les sénateurs membres de la majorité siégeant au groupe Union Centriste (UC) sont donc en mesure de former un groupe. Ce qui semblerait politiquement logique, avec un ralliement des sénateurs MoDem bayrouistes au groupe RDSE.
Enfin, une remarque concernant le rattachement annuel des parlementaires à une formation politique dans le cadre de l'aide financière publique.
En 2007, cinq sénateurs s'étaient rattachés au Nouveau Centre (via le parti Fetia Api) et 26 au MoDem.
En 2008, dix élus se sont rattachés au Nouveau Centre et 19 au MoDem. Parmi ces derniers se trouvent également les sénateurs membres exclusivement de Rassembler les Centristes, Jean Arthuis et François Bayrou ayant passé un accord financier. Un membre du groupe s'affiliait par ailleurs à un autre parti politique (le PRG), tandis qu'un sénateur rattaché au groupe UMP s'affiliait, lui, au Nouveau Centre.
Ce qui a donné :
groupe UMP | groupe UC | ||
PRG | 1 | ||
MoDem(+RC) | 19 | 19 | |
NC | 1 | 9 | 10 |
N.B. : au sein du groupe Union Centriste un sénateur MoDem (19-1=18) s'est entre-temps rallié au Nouveau Centre (9+1=10)
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11 mars 2009
Journal des élections européennes (5)
Le Journal des élections européennes
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Des libéraux de toutes les couleurs en Île-de-France
Les électeurs franciliens auront le choix entre au moins trois listes se réclamant ouvertement du libéralisme :
-> les libéraux eurosceptiques de Libertas
-> les libéraux libertaires d'Alternative Libérale
-> les libéraux conservateurs du Centre National des Indépendants (CNI)
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Le Centre National des Indépendants (CNI) présentera deux listes aux élections européennes, en Île-de-France (tête de liste : Annick du Roscoät, présidente du CNI) et dans les "îles de France", c'est-à-dire dans la circonscription Outre-mer (tête de liste : Daniel Mugerin).
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Alternative Libérale présentera "plusieurs listes" pour les élections européennes, dont une en Île-de-France conduite par sa présidente, Sabine Herold-Fillias.
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On Libertas
Le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers et le parti Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT) de Frédéric Nihous ont lancé le 11 mars la campagne de Libertas France, en présence de son fondateur, l'Irlandais Declan Ganley.
Paul-Marie Coûteaux, parlementaire européen sortant apparenté MPF et président du RIF, ne participera finalement pas à cette alliance, qui provoque des remous internes au sein des deux partis.
Aux européennes de 2004, le MPF avait présenté sept listes (sur huit circonscriptions) et obtenu 6,67% (trois élus, deux MPF et un apparenté); CPNT en avait présenté cinq et obtenu 1,73% (aucun élu).
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Off Libertas
-> Si les têtes de listes n'ont pas encore été officiellement désignées, l'accord CPNT-MPF donnerait deux têtes de liste à CPNT (Nord-Ouest, Sud-Ouest) et les six autres au "MPF et apparentés".
-> Ce serait pour laisser la place à Jérôme Rivière, directeur de campagne et ancien député UMP-DL puis UMP-CNI, que Paul-Marie Coûteaux, parlementaire européen sortant apparenté MPF, aurait dû céder la tête de liste en Île-de-France.
-> 24 présidents de fédération départementale du MPF auraient envoyé à Philippe de Villiers une "motion" affirmant "logique et légitime de confirmer nos sortants : Philippe de Villiers dans l'Ouest, Patrick Louis dans le Sud-Est et Paul Marie Coûteaux en Île-de-France" et proposant "que Jean-Louis Millet (qui a manqué l'élection dernière à quelques voix) soit reconduit dans l'Est".
-> Pour sa stratégie Internet, Libertas France va employer les services d'Arnaud Dassier et d'Edouard Fillias. Pionnier de l'Internet politique et fondateur en 1999 de l'Enchanteur des Nouveaux Médias, Arnaud Dassier a sucessivement travaillé avec Alain Madelin puis Nicolas Sarkozy. Après avoir participé à la campagne de Patrick Devedjian pour la présidence du RPR en 1999, Edouard Fillias a créé en 2001 l'association Liberté Chérie puis en 2006 le parti Alternatve Libérale, dont il fut le premier président. Outre son site Internet (http://www.libertas2009.fr/), Libertas France prépare le lancement d'un réseau social.
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Le Conseil politique national du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a dit Non au Front de Gauche (PCF-Parti de Gauche) et a commencé à désigner ses têtes de listes (AFP, 09/03/2009) :
Sud-Est | Raoul Marc Jennar | ||
Nord-Ouest | Christine Poupin | ||
Île-de-France | Omar Slaouti | (1) | |
Ouest | - | (2) | |
Sud-Ouest | Myriam Martin | ||
Est | - | ||
Massif central-Centre | Christian N'Guyen | ||
Outre-mer | - |
(1) Olivier Besancenot en troisième position.
(2) tête de liste proposée au parti Les Alternatifs, qui se prononcera le 22 mars sur une éventuelle alliance avec le NPA ou une participation au Front de Gauche.
Souhaitant tout de même participer au Front de Gauche, Christian Picquet a annoncé le lancement de son propre courant interne, Gauche Unitaire (sa ligne avait obtenu 16% des mandats au congrès fondateur et 13 membres sur 192 au Conseil politique national).
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Le Front National (FN) présentera lors de sa Convention européennes, les 14 et 15 mars à Arras, ses têtes de listes :
en gras : sortant
(1) liste dissidente du parlementaire européen sortant Carl Lang
(2) liste dissidente du parlementaire européen sortant Jean-Claude Martinez
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L'Alliance Écologiste Indépendante (MEI-GE-FEA) sera présente dans "cinq à huit régions" aux élections européennes avec pour ambition de "devenir le premier mouvement écologiste de France" (AFP, 11/03/2009).
Cette alliance a été lancée le 25 janvier 2009 par le Mouvement Écologiste Indépendant (MEI), Génération Écologie (GE) et La France en action (FEA).
Les probables têtes de listes :
Sud-Est | (1) | ||
Nord-Ouest | - | ||
Île-de-France | Jean-Marc Governatori | FEA | |
Ouest | Jean-Noël Debroise | GE | |
Sud-Ouest | (1) | ||
Est | Antoine Waechter | MEI | |
Massif central-Centre | - | ||
Outre-mer | - |
(1) le chanteur Francis Lalanne, candidat dans le Sud-Est ou le Sud-Ouest.
Aux élections européennes de 2004, La France d'en bas (devenue La France en action en 2005) avait présenté huit listes et obtenu 1,55%; le MEI, lui, n'avait présenté qu'une seule liste, dans l'Est (2,76%, 0,36% à l'échelon national).
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13 février 2009
Études électorales : les élections européennes 2009
La nouvelle répartition des sièges dans les circonscriptions européennes au regard des résultats des européennes de 2004 et de la présidentielle de 2007
Dans les états-majors politiques, les calculatrices surchauffent pour préparer les élections européennes du 7 juin. En jeu, la nouvelle répartition des sièges dans les huit circonscriptions européennes, puisque la France aura six représentants de moins au Parlement européen (72 au lieu de 78). En projetant cette nouvelle répartition sur les résultats de 2004, nous avons déterminé, toutes choses égales par ailleurs, quels auraient été les gagnants et les perdants de ce changement. Enfin, pour compléter cette analyse, nous avons agrégé les scores des candidats à l'élection présidentielle de 2007 par circonscription européenne, puis calculé le nombre d'élus potentiels.
Même avec six sièges de moins à pourvoir, l'UMP, Les Verts, la droite souverainiste et les communistes auraient obtenu en 2004 le même nombre d'élus au Parlement européen. Les perdants auraient été le PS (trois sièges de moins : Ouest, Nord-Ouest, Île-de-France), le MoDem (deux sièges de moins : Est, Centre – Massif central) et le FN (un siège de moins : Nord-Ouest). Au total, la répartition aurait donc été la suivante : 28 PS (au lieu de 31), 17 UMP, 9 MoDem (au lieu de 11), 6 FN (au lieu de 7), 6 écologistes, 3 MPF, 2 PCF et 1 Parti communiste réunionnais. Contrairement à ce que nous aurions pu spontanément imaginer, ce ne sont donc pas les plus "petits" partis (MPF, PCF) qui auraient été les premières victimes d'une réduction du nombre de sièges à pourvoir.
En projetant, cette fois, le score des candidats à la dernière présidentielle dans les circonscriptions européennes, les bouleversements sont encore plus importants. Aussi bien Les Verts que le PCF et le MPF se trouvent exclus de la répartition des sièges, puisqu'ils sont partout en dessous de 5% des suffrages exprimés. Outre les quatre candidats arrivés en tête à la présidentielle (Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou puis Jean-Marie Le Pen), Olivier Besancenot est le seul à dépasser ce seuil, dans une unique circonscription européenne (Nord-Ouest). Mais sans toutefois être en mesure de décrocher un élu au Parlement européen avec le mode de scrutin en vigueur (représentation proportionnelle à la plus forte moyenne). À noter toutefois que dans les sondages le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) est aujourd'hui crédité du double du score obtenu par Olivier Besancenot en 2007.
En transposant dans les circonscriptions européennes le score de Ségolène Royal au premier tour de la présidentielle, le PS perd entre un et deux sièges partout en métropole, sauf dans le Sud-Ouest où il conserve le même nombre d'élus. En Outre-mer, en revanche, le PS en gagne un. Soit, globalement, la perte de cinq sièges supplémentaires. À l'inverse, compte tenu de sa contre-performance aux dernières élections européennes et de l'excellent score de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle, l'UMP gagne dix sièges. Les européennes sont toutefois rarement favorables au parti majoritaire, et l'UMP est très loin, dans les sondages, du niveau de son champion à la présidentielle.
Autre gagnant : le MoDem. Le score record de François Bayrou à la présidentielle lui fait en effet miroiter l'espoir de conserver tous les sièges de l'UDF en 2004 voire d'en obtenir trois supplémentaires (Nord-Ouest, Ouest, Sud-Est). En définitive, le niveau du MoDem pourrait se trouver quelque part entre les européennes de 2004 et la présidentielle de 2007. Les deux sièges les plus incertains étant l'unique élu dans le Centre – Massif central et le second élu dans l'Est. Ce qui permet de décrypter les débats internes dans la désignation de ses têtes de liste. La jeune Parisienne Quitterie Delmas ayant refusée d'être parachutée dans le Centre – Massif central. Tandis que le Rémois Jean-Marie Beaupuy sera muté dans cette dernière circonscription afin de laisser dans l'Est la place au journaliste Jean-François Kahn.
Enfin, le second siège du FN dans le Nord-Ouest serait dans toutes les hypothèses perdu. Ce qui explique notamment pourquoi le sortant Carl Lang présente sa propre liste dissidente après avoir refusé d'être deuxième derrière Marine Le Pen, qui quitte définitivement l'Île-de-France où elle avait été élue en 2004. Contrairement au MoDem ou aux écologistes (Europe Écologie), le FN ne semble effectivement pas pouvoir miser sur une quelconque dynamique électorale pour compenser la réduction du nombre de sièges à pourvoir en France.
Laurent de Boissieu
© La Croix, 13/02/2009
Lire le détail des chiffres de l'étude :
http://www.france-politique.fr/elections-europeennes-2009...
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02 février 2009
Journal des élections européennes (3)
Le Journal des élections européennes
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Calendrier :
- 2 février : lancement de la procédure d'investiture des candidats du PS aux élections européennes
- 3 février : bureau politique du Nouveau Centre sur les élections européennes
- 5 février : présentation officielle des têtes de listes de Debout la République aux élections européennes
- 7 février : conseil national du MoDem, investiture pour les élections européennes
- 8 février : conférence nationale du MoDem, présentation officielle des têtes de listes
- 10 février : présentation officielle des têtes de listes de Debout la République aux élections européennes
- 28 février : conseil national du PS, adoption des listes aux élections européennes
- 7 mars : conseil national puis convention nationale du Nouveau Centre sur les élections européennes
- 12 mars : vote des adhérents du PS sur les listes
- 21 mars : convention nationale du PS, présentation officielle des listes
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Le FN poursuit au compte gouttes ses investitures pour les élections européennes :
- Île-de-France : Jean-Michel Dubois (annonce le 29/01/2009)
- Sud-Est : Jean-Marie Le Pen (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant
- Nord-Ouest : Marine Le Pen (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant (circonscription Île-de-France) - dissidence du parlementaire européen sortant Carl Lang
- Sud-Ouest : Louis Aliot (annonce le 31/10/2008) - dissidence du parlementaire européen sortant Jean-Claude Martinez
- Ouest : -
- Est : Bruno Gollnisch (annonce le 31/10/2008), parlementaire européen sortant
- Massif central-Centre : -
- Outre-Mer : -
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Le Forum des Républicains Sociaux, créé par Christine Boutin et associé à l'UMP, a présenté, samedi, lors d'une convention nationale, ses candidats à la candidature sur les listes UMP :
- Île-de-France : Xavier Lemoine (maire de Montfermeil, Seine-Saint-Denis)
- Sud-Est : Ines de Lavernée (conseillère municipale de Lyon)
- Nord-Ouest : Bertrand de Kermel (président du Comité Pauvreté et Politique)
- Sud-Ouest : Muriel Boulmier
- Ouest : Marie de Blic (site) et Vincent You (vice-président du FRS et chef de cabinet de Christine Boutin au ministère du Logement)
- Est : Alphonse Schwein (11e vice-président du conseil général de la Marne, maire de Vaudesincourt, député suppléant de Jean-Claude Thomas)
- Massif central-Centre : Marie de Nicolay (maire de Saint-Caprais, Allier)
- Outre-Mer : -
Christine Boutin a affirmé "vouloir qu'au moins cinq sur ces huit candidats soient retenus au final sur les listes UMP, dont deux en position éligible".
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28 janvier 2009
Journal des élections européennes (2)
Le Journal des élections européennes
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Extrait du compte-rendu du Conseil des ministres du 28/01/2008 :
La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a présenté une communication sur les dates de l'élection des représentants de la France au Parlement européen.
Ces dates sont fixées en fonction d'une période commune retenue par le Conseil de l'Union Européenne pour l'ensemble des États membres.
Le scrutin se déroulera donc le samedi 6 juin en Polynésie Française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et dans les départements des Antilles et de la Guyane et le dimanche 7 juin dans le reste du territoire national.
Le décret de convocation des électeurs ainsi que celui fixant le nombre de sièges à pourvoir et le nombre de candidats par circonscription électorale en fonction des derniers chiffres du recensement seront publiés, conformément aux dispositions des articles 4 et 20 de la loi du 7 juillet 1977, au plus tard le 1er mai prochain.
Au regard des données démographiques du dernier recensement général effectué par l'INSEE et en application du Traité de Nice, le nombre de sièges par circonscription s'établira ainsi :
Nord-Ouest : 10
Ouest : 9
Est : 9
Sud-Ouest : 10
Sud-Est : 13
Massif central-Centre : 5
Île-de-France : 13
Outre-Mer : 3
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Bilan par circonscription (- 6 sièges) :
Île-de-France : 13 (- 1)
Sud-Est : 13 (=)
Nord-Ouest : 10 (- 2)
Sud-Ouest : 10 (=)
Ouest : 9 (- 1)
Est : 9 (- 1)
Massif central-Centre : 5 (- 1)
Outre-Mer : 3 (=)
Répartition des sièges au Parlement Européen par État membre
Les circonscriptions européennes
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Désignation des chefs de file du Nouveau Centre :
Île-de-France : Jean-Marie Cavada (sortant, non-membre du Nouveau Centre)
Sud-Est : Mireille Benedetti, Dominique Puthod
Nord-Ouest : Brigitte Fouré (sortante), François Decoster
Sud-Ouest : Damien Abad, Patrice Drevet
Ouest : Michel Hunault, Brigitte Angibaud
Est : Marc Sebeyran, Marc Frot
Massif central-Centre : Florent Montillot, Manon Fouquet
Outre-Mer : Pascal Vittori, Philip Schyle, Cyrille Hamilcaro, Patrick Gob
Le bureau politique du Nouveau Centre "validera" les listes complètes le 3 février. Mais le parti de centre droit négocie parallèlement avec l'UMP pour obtenir "trois places éligibles" sur des listes d'union de la majorité (UMP-Nouveau Centre-Gauche Moderne).
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