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26 février 2013

Le nouveau Parlement italien

Compositions de la nouvelle Chambre des députés et du nouveau Sénat italiens (bicaméralisme égalitaire):

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

SEL: Sinistra Ecologia Libertà
CROCETTA:  Il megafono - lista Crocetta (Sénat)
PD: Partito Democratico
CD: Centro Democratico - Diritti e Libertà
SVP: Südtiroler Volkspartei
M5S: MoVimento 5 Stelle
SC: Scelta Civica con Monti per l'Italia
UDC: Unione dei Democratici Cristiani e Democratici di Centro
MONTI: Con Monti per l'Italia (Sénat)
SA: Stella Alpina (Chambre des députés)
UV: Union Valdôtaine (Sénat)
PDL: Il Popolo della Libertà
FDI-CDN: Fratelli d'Italia - Centrodestra Nazionale
GS: Grande Sud
LN: Lega Nord

N.B. Le placement du parti de Beppe Grillo dans l'hémicycle n'est pas simple, vu qu'il s'agit en quelque sorte d'un mélange de Parti Pirate, de Marco Pannella, de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. L'avantage de le placer au centre, aux côtés de la coalition de Mario Monti, dont il est pourtant à l'opposé, est de mettre en évidence le rapport de force entre la coalition de gauche de Bersani et la coalition de droite de Berlusconi.

 

Rétrospective par coalition

 

Chambre des députés et du Sénat italiens élus en 2013:

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

 

Chambre des députés et du Sénat italiens élus en 2008:

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

 

Chambre des députés et du Sénat italiens élus en 2006:

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

Commentaires

Bonjour,

connaissez-vous, l’"indice de pouvoir" dans un parlement ? De très nombreux mathématiciens et économistes s'y sont intéressés et il en existe plusieurs. J'ai trouvé cet intéressant calculateur :

http://powerslave.val.utu.fi/cgi-bin/mark2.cgi

Si on insère les données de l'élection du Sénat, 122, 117, 54, 20, et le quota de la majorité absolue au Sénat, 158 (sur 315), on obtient que Bersani, Berlusconi et Grillo sont à égalité de pouvoir alors que Monti n'a aucun pouvoir (c'est des maths un peu éloignées de la réalité je concède). Le pouvoir n'est ici que d'atteindre le quota. Aucun n'y arrive seul, il faut une coalition. Or dans tous les cas de figure les montistes ne seront que des smarties, contingents, donc 0. Et les trois autres compères, ils sont comme 1, 1 et 1 pour atteindre x>1.

Ce calculateur peut se révéler pratique pour s'épargner des calculs. J'en cherche des plus sophistiqués puisque certaines coalitions entre les deux extrêmes sont impossibles. Je crois qu'on tient là une vraie perle pour comprendre toutes les démocraties non-consensuelles.

P.S. : Ce placement de Grillo sur l'axe gauche-droite a le mérite d'être consensuel. Entre les liens avec Casa Pound et la défense de la famille traditionnelle ou du patriarcat, Grillo semble entretenir l'idée que le politique est moins nécessaire pour régler les problèmes que Monti ne le dit. En fait il faudrait le mettre avant la Lega Nord et Casa Pound, mais ça éclate la coalition Berlusconi...

Écrit par : Joli | 04 mars 2013

Bonjour,

Je suis rapidement allé voir: complexe, mais intéressant! Il manque toutefois une variable "incompatibilité politique", donc je pense que les mathématiques ne remplaceront jamais l'analyse humaine (même si je ne dédaigne pas de les utiliser à mon modeste niveau).

Sur le placement dans l’hémicycle parlementaire: en Italie, la Lega siège à gauche du PDL. Ce qui semble l'emporter sur ce choix étant le clivage centre/périphérie.

Écrit par : Laurent de Boissieu | 04 mars 2013

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