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En 2010, j'avais publié une première radioscopie des députés UMP. La mise en place de mouvements (ou courants) internes sera l'occasion lors du prochain congrès de l'UMP de clarifier les rapports de force.

En attendant, point sur l'état du groupe UMP en ce début de législature.

 

1. Origine partisane des députés UMP

Comparaison de l'origine des députés UMP après les élections législatives de 2002, 2007 et 2012 :

La répartition reste stable entre 2007 et 2012, les ex-RPR représentant toujours plus de la moitié du groupe UMP (59% en 2002, 52% en 2007, 51% en 2012).

 

2. Quid des sensibilités?

Sans être reconnus en tant que courants internes, plusieurs clubs incarnent des sensibilités de l'UMP. Qui a le plus perdu lors du dernier renouvellement?

Des confrères ont déjà eu l'occasion de souligner les pertes en sièges de l'emblématique "Droite Populaire". Mais sans jamais comparer avec l'ensemble du groupe ou avec les autres sensibilités.

D'après mes calculs, les effectifs de la "Droite Populaire" ont certes davantage diminué que le total des députés UMP (-51% contre -38%), mais ce sont les "Centristes" de l'UMP qui ont en réalité le plus pâti du dernier renouvellement (-59%).

 

Avertissement: double appartenance fréquente; recoupements effectués en fonction des membres revendiqués, des tribunes et communiqués signés.

CENT: Centristes de l'UMP
HUM: Humanistes
REF: Réformateurs
CHÊNE: Le Chêne
LDP: La Droite Populaire