10 juillet 2008
La réforme des institutions adoptée en deuxième lecture par les députés
L'Assemblée nationale a adopté, en deuxième lecture, le projet de loi constitutionnelle.
En deuxième lecture, il n'y a pas (sauf demande) de scrutin public avec publication des votes au Journal officiel en annexe du compte rendu de la séance.
Bref, impossible de savoir qui a voté quoi, qui a éventuellement changé de position depuis la première lecture. Ce qui nuit à l'analyse journalistique, mais ce qui heurte aussi le citoyen.
De même que je suis contre le principe même de débat sans vote au sein des assemblées parlementaires, je suis pour que tout scrutin sur l'ensemble d'un texte soit public (même à 1h30 du matin...). On m'objectera que cela allourdirait la procédure législative. Peut-être. Mais la démocratie est à ce prix. Je trouve en effet scandaleux de ne pas pouvoir connaitre, en toute transparence, le vote de son député.
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Commentaires
Bis repetita, je suis d'accord ;-)
La démocratie a un prix, et l'élu devrait pouvoir rendre des comptes de son mandat "sur pièce".
Écrit par : Thierry P. | 31 juillet 2008
Autre opacité qui nuit à la transparence démocratique : la non publication du rattachement annuel des parlementaires pour le financement des partis politiques :
http://www.ipolitique.fr/archive/2008/05/21/aide-publique-partis-politiques-2008.html
Écrit par : Laurent de Boissieu | 31 juillet 2008
Oui certes.
S'agissant du rattachement des parlementaires à un groupe, c'est toujours plaisant de lire au JO des noms de groupes exotiques (passe encore) et/ou ésotériques.
L'électeur-citoyen a du mal à s'y retrouver.
Écrit par : Thierry P. | 31 juillet 2008
Pour les parlementaires d'outre-mer, en effet ! Mais si l'on s'en tient à la Métropole, c'est plutôt assez clair, non ?
Écrit par : Laurent de Boissieu | 31 juillet 2008
Oui et non :-)
Exemples :
- À l!Assemblée Nationale le regroupement des néo-centristes avec des élus polynésiens.
- Au Sénat, une Union Centriste aux contours et positionnement au centre de nulle part.
Difficile de s'y retrouver. Un billet sur le décompte des sénateurs en sous-sensibilité publié ici dont les données ont été reprises chez L'Hérétique est éclairant.
Écrit par : Thierry P. | 31 juillet 2008
Ah, OK, vous avez raison ! J'avais lu trop vite votre commentaire : je croyais que vous parliez du rattachement aux partis politiques pour le financement (le cas du NC et du Fetia Api étant particulier) et non des groupes parlementaires. En effet, pour l'UC-UDF et le RDSE (voire même pour les intitulés CRC, GDR et SRC) ce n'est pas forcément très clair...
Écrit par : Laurent de Boissieu | 01 août 2008
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