Dans un tel désastre tout est essentiel : des pompiers, des engins de levage et de chantier, des médecins, du matériel médical, du matériel portuaire et logistique pour débarquer tout le matériel d'aide, du carburant pour faire marcher tout ça, de l'eau, des vivres, des hopitaux de campagnes, des équipes de reconnaissance des morts et d'enterrement de masse, des logements d'urgence de masse (1 à 2 millions de personnes !).
Et, avec un peu moins d'urgence mais il ne faudrait pas les laisser tomber en cours de route une fois les derniers survivants sauvés et les derniers morts enterrés, des architectes, des hommes du BTP (la faibles qualité des construction pour des raisons à la fois de coût et de compétence explique une grande part du bilan effroyable. cf interview d'un architecte dans Le Figaro dans les premiers jours après le séisme), des urbanistes, des ingénieurs de réseaux d'infrastructure (eau, assainissement, énergie..). Et tout un Etat à réorganiser : police, santé, éducation, système économique, etc... Sans compter, à vue de nez, que les rares "cadres" formés de la société haïtienne (enseignants, ingénieurs, médecins, entrepreneurs..) devaient majoritairement se trouver dans les bâtiments de béton à étages du centre-ville qui se sont effondrés (les pauvres sont dans les bidonvilles de la périphérie).
Il est difficile de faire des choix mais le soutien à SOS Village d'Enfants me paraît particulièremet important pour le long terme (hors urgence des premiers jours) :
- C'est une association super sérieuse et efficace (450 villages pour loger 60.000 orphelins dans 132 pays, membre de l'UNESCO, siège permanent au Conseil économique et social de l'ONU, nominé plusieurs fois pour leprix Nobel de la paix),
- L'association se préoccupe du sort des personnes les plus vulnérables qui soient : les enfants sans parents.
- Le concept de l'association prouve un profond humanisme : ne pas séparer, comme on le fait trop souvent même en France, les frères et les soeurs orphelins : pour eux, c'est comme un second deuil, imposé sans qu'ils comprennent pourquoi, après la perte des parents. Au contraire SOS Village d'Enfants les fait vivre ensembles, dans de vraies maisons, avec un mère d'adoption.
J'apprécie en effet beaucoup les actions de cette association, dont je connais par ailleurs personnellement le président, Pierre Pascal, ancien chef de cabinet de Jacques Chaban-Delmas...
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Dans un tel désastre tout est essentiel : des pompiers, des engins de levage et de chantier, des médecins, du matériel médical, du matériel portuaire et logistique pour débarquer tout le matériel d'aide, du carburant pour faire marcher tout ça, de l'eau, des vivres, des hopitaux de campagnes, des équipes de reconnaissance des morts et d'enterrement de masse, des logements d'urgence de masse (1 à 2 millions de personnes !).
Et, avec un peu moins d'urgence mais il ne faudrait pas les laisser tomber en cours de route une fois les derniers survivants sauvés et les derniers morts enterrés, des architectes, des hommes du BTP (la faibles qualité des construction pour des raisons à la fois de coût et de compétence explique une grande part du bilan effroyable. cf interview d'un architecte dans Le Figaro dans les premiers jours après le séisme), des urbanistes, des ingénieurs de réseaux d'infrastructure (eau, assainissement, énergie..). Et tout un Etat à réorganiser : police, santé, éducation, système économique, etc... Sans compter, à vue de nez, que les rares "cadres" formés de la société haïtienne (enseignants, ingénieurs, médecins, entrepreneurs..) devaient majoritairement se trouver dans les bâtiments de béton à étages du centre-ville qui se sont effondrés (les pauvres sont dans les bidonvilles de la périphérie).
Il est difficile de faire des choix mais le soutien à SOS Village d'Enfants me paraît particulièremet important pour le long terme (hors urgence des premiers jours) :
- C'est une association super sérieuse et efficace (450 villages pour loger 60.000 orphelins dans 132 pays, membre de l'UNESCO, siège permanent au Conseil économique et social de l'ONU, nominé plusieurs fois pour leprix Nobel de la paix),
- L'association se préoccupe du sort des personnes les plus vulnérables qui soient : les enfants sans parents.
- Le concept de l'association prouve un profond humanisme : ne pas séparer, comme on le fait trop souvent même en France, les frères et les soeurs orphelins : pour eux, c'est comme un second deuil, imposé sans qu'ils comprennent pourquoi, après la perte des parents. Au contraire SOS Village d'Enfants les fait vivre ensembles, dans de vraies maisons, avec un mère d'adoption.
J'apprécie en effet beaucoup les actions de cette association, dont je connais par ailleurs personnellement le président, Pierre Pascal, ancien chef de cabinet de Jacques Chaban-Delmas...
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